Conflit au Haut-Karabakh: 157 élus français dénoncent la Turquie pour son rôle soutenant à l'Azerbaïdjan
Ils ont critiqué l'envoi par la Turquie des terroristes, vers Azerbaïdjan
157 maires, députés et sénateurs ont appelé le gouvernement français à sortir de sa position neutre face à l'agression azerbaïdjanaise au Haut-Karabakh.
Les élus, dont la maire de Paris, Anne Hidalgo et le président du conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes, ont exhorté, dans une tribune publiée dans le Journal du dimanche (JDD), la France à prendre position contre l'Azerbaïdjan, qui attaque un pays ami, à savoir, l'Arménie.
Ils indiquent que la diplomatie française ne doit épargner aucun effort pour afficher son soutien aux Arméniens, et devrait reconsidérer profondément sa stratégie dans ce dossier.
Selon les signataires de cette tribune, les Forces armées azéries déclenchent depuis le 12 juillet dernier, non pas le Haut-Karabakh, mais aussi l'Arménie, notant que cette attaque constitue une agression insupportable contre un pays ami de la France.
Ils ont évoqué la responsabilité historique et universelle de la France envers le génocide perpétré contre le peuple arménien.
Ils ont demandé à Paris de renoncer à sa position de neutralité absolument intenable, alros que les populations civiles sont attaquées.
Les élus ont également dénoncé le rôle joué par la Turquie qui "alimente violemment le conflit par des déclarations belliqueuses de soutien aux Azerbaïdjanais. Ils ont critiqué l'envoi par la Turquie des terroristes, vers Azerbaïdjan, depuis la Syrie.