Aïd Ek-Adha en France : ce qu'il faut savoir sur l'abattage des moutons .. Comment, où..
Alors que la fête religieuse de l'Aïd el-Kebir approche, la préfecture du Nord a pris plusieurs dispositions pour le transport et l'abattage des moutons.
La fête religieuse de l’Aïd el-Kebir, ou Aïd al-Adha, sera célébrée autour du dimanche 16 juin 2024. Dans le Nord, la préfecture a pris ses dispositions, particulièrement pour le transport et l’abattage des moutons, rapporte Actu.fr.
« L’abattage d’animaux, notamment de moutons, par des particuliers en dehors des abattoirs autorisés, est interdit », rappelle d’emblée la préfecture.
De même, le transport de moutons est réglementé entre le 1er au 20 juin 2024 inclus. « Il doit être assuré par un éleveur fournisseur qui transporte les animaux en véhicule spécialisé, à destination d’un des sites agréés pour l’abattage ». Le transport d’ovins et de caprins par les particuliers est ainsi interdit durant cette période.
Pour le bon déroulement de la fête, la préfecture rappelle ensuite quelques règles.
Pour les particuliers désirant effectuer une commande, il convient :
de faire appel aux points de vente commercialisant des carcasses issues de filières autorisées (tels que les supermarchés et hypermarchés et les bouchers spécialisés en viande hallal du département)
ou de se rapprocher d’éleveurs, qui se chargeront alors du transport de l’animal vers un abattoir agréé ;
ou directement auprès des abattoirs du département qui pourront les renseigner sur les modalités de commande et de récupération des carcasses.
« Aucun abattoir temporaire n’est agréé dans le département cette année », assure-t-on du côté de la préfecture.
Pour les éleveurs qui souhaitent vendre des moutons à des particuliers, il est conseillé de se rapprocher des abatteurs.
Ce que risquent les contrevenants
« Le respect de la réglementation sera cette année encore une priorité des services de l’État qui assureront des contrôles », insiste encore la préfecture. Les éventuelles infractions à la réglementation entraîneront ainsi des sanctions :
le transport d’animaux vivants dans des conditions ne satisfaisant pas leur bien-être relève d’une infraction punie d’une amende de 750 € ;
le recours à l’abattage, hors abattoir, est un délit réprimé par une peine allant jusqu’à 6 mois d’emprisonnement et 15 000 € d’amende ;
la mise à disposition de local, terrain ou équipement en vue d’abattage rituel d’animaux en dehors d’un abattoir relève d’une infraction punie d’une amende de 750 €.
« Les moutons transportés de manière illicite seront retirés à leur détenteur et acheminés vers un lieu de dépôt. Il en sera de même pour les moutons saisis sur des lieux d’abattage clandestin », rappelle enfin la préfecture.