Affaire Depardieu : la justice exige la restitution des rushs introuvables de Complément d'enquête
La justice a rendu son verdict une nouvelle fois. Les fameux rushs, que l'acteur juge avoir été manipulés, devront être confiés à un expert chargé d'en examiner l'authenticité.
De plus, France Télévisions est désormais contrainte de transmettre sans délai à la star le fameux constat d'huissier. La « guerre » des rushs continue et l’avantage pris par Gérard Depardieu se confirme.
La Cour d’appel de Paris a confirmé la décision rendue en mai dernier, l’accompagnant de plusieurs points allant clairement dans le sens de l’acteur. Rappelons qu’à l’époque, par ordonnance, le tribunal avait donné raison à Depardieu, enjoignant Hikari Productions de communiquer les fameuses bandes litigieuses.
Ces enregistrements avaient été utilisés pour réaliser un épisode de Complément d’enquête diffusé en décembre 2023 sur France 2, où l’acteur apparaissait dans des scènes où il tenait des propos particulièrement grivois, multipliant les obscénités à l’égard des femmes.
Depuis le début de cette affaire, ce sont surtout les propos choquants que la star semble avoir tenus à l’égard d’une petite fille montant à cheval dans un haras qui suscitent la controverse. « Si jamais il galope, elle jouit. C’est bien, ma fifille, continue. Tu vois, elle se gratte là », pouvait-on entendre de la bouche de Depardieu, alors que l’enfant apparaissait à l’écran.
Cependant, bien que la voix du comédien soit reconnaissable sur cette séquence, lui-même n’apparaît pas à l’image à ce moment-là. C’est précisément sur ce point que se cristallise le conflit entre les parties. Contestant la véracité du montage depuis le début, l’acteur et son avocat avaient assigné Hikari Productions et France Télévisions devant le tribunal judiciaire de Paris, dénonçant un montage frauduleux.