Affaire Vinicius Jr : Une grosse crise diplomatique à l'horizon !
Le président du Brésil répond personnellement depuis Hiroshima... La question a pris une énorme dimension politique
Si l’Espagne semble enfin prendre conscience du traitement que subit l’attaquant du Real, le Brésil hausse le ton
Ce mardi matin, la police espagnole a d'abord annoncé avoir arrêté quatre personnes impliquées dans une affaire où Vinicius Jr est la victime. Cette opération concernait la pendaison sous un pont de Madrid d’un mannequin à l’effigie de l'attaquant du Real Madrid, avant un derby contre l’Atlético en Coupe du Roi, fin janvier. Un peu plus tard, les forces de l'ordre ont indiqué que trois jeunes hommes avaient été interpellés à Valence, suspectés d'avoir proféré des insultes racistes au Brésilien dimanche au stade de Mestalla.
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De Valladolid à Valence, en passant par Majorque, Gérone et la capitale espagnole, l'ailier supersonique est devenu la cible constante de nombreux supporteurs adverses en Liga, dégueulant de honteux « mono » (« singe » en VF) à l’adresse du joueur. Mais les événements de Mestalla marquent peut-être, enfin, un tournant dans cette succession d’épisodes largement impunis.
Le Brésil et le « principe d’extraterritorialité »
En quelques heures, le fâcheux épisode a trouvé un écho à Hiroshima au Japon, lieu d’accueil du G7 à 10.000 kilomètres de Valence, d’où Lula a vigoureusement réagi. Vinicius « a été attaqué, on l’a traité de singe, s’est insurgé le président brésilien en conférence de presse. Il n’est pas possible, en plein XXIe siècle, d’avoir des préjugés raciaux aussi forts dans autant de stades de football ».