Afghanistan: l'Europe sonne l'alarme... grande inquiétude d'un afflux migratoire
Les journaux français ont fait part de l'inquiétude du vieux continent face à l'afflux d'immigrants après les récents événements en Afghanistan, notamment avec la pandémie de coronavirus.
La France et l’Allemagne appellent à une réponse commune à Kaboul, soulignant que la crise en Afghanistan pourrait “entraîner des mouvements populaires importants”. Le quotidien Likaro écrit que les politiciens de gauche veulent accepter les réfugiés, a cité Le Figaro.
l’Europe veut éviter les migrations d’Afghanistan
Malgré la position de la gauche française, ses représentants, les autorités locales veulent accepter des réfugiés d’Afghanistan, et le président Emmanuel Macron et les politiciens de droite mettent en garde contre une vague de migration des talibans pour s’emparer du pouvoir en Afghanistan.
Macron signale la nécessité d’accepter les Afghans menacés de répression en prévision de « mouvements de population importants ». Selon lui, le journal français écrit que l’Europe seule ne devrait pas être responsable de la situation actuelle en Afghanistan et des problèmes des demandeurs d’asile.
Il y a des discussions sur la définition d’« immigré » et de « réfugié » en France.
La chancelière allemande Angela Merkel, comme le président Macron, évoque l’afflux « restreint » de réfugiés « particulièrement vulnérables ». La ligue veut éviter les vagues migratoires incontrôlées, a déclaré le Figaro.
Paris et Berlin se préparent à une « initiative européenne » ciblant les pays de transport.
Yannick Jadot, leader de l’eurodéputé et de l’Alliance verte, s’est dit surpris que le leader du pays “déclare que les femmes, les hommes et les enfants fuyant l’enfer des talibans sont avant tout une menace, des immigrés clandestins”.
Le commentaire a été partagé avec d’autres par Adrian Quadennens, vice-président de l’extrême gauche France, qui a déclaré que le discours de lundi du président “avait surpris la France négativement”.
Des représentants du Parti socialiste ont également condamné la position de Macron. « Personnes fuyant le fascisme taliban, les viols et les mariages forcés, journalistes, juges ou maires, des flux migratoires incontrôlés de leurs postes parce qu’elles sont des femmes. Dommage », a répondu l’ancien ministre socialiste Laurent Rosignol.
Les Européens tentent d'anticiper la crise migratoire
Les Echos, a souligné que les Européens avancent sur une voie étroite. Ils veulent à tout prix éviter une répétition du scénario de 2015.
Rues bondées de voitures, aéroport pris d'assaut par des milliers d'Afghans cherchant désespérément à fuir... Les images de Kaboul, passée ce lundi sous contrôle des talibans, témoignent de la panique qui s'est emparée de nombreux Afghans craignant les exactions et représailles du nouveau pouvoir. dit le journal en décrivant la scène en Afghanistan.
Ils sont nombreux à chercher à fuir le pays, faisant de la question migratoire une priorité de l'agenda européen. Elle va demander beaucoup de doigté aux Vingt-Sept, tiraillés entre deux objectifs très différents. L'un, moral et humanitaire, est d'offrir l'asile aux populations vulnérables. L'autre, hautement politique, est d'éviter une répétition du scénario de 2015, lorsque la crise syrienne avait provoqué un afflux massif de migrants vers l'Union européenne, puis une crise politique majeure en Europe.