L'aide humanitaire atteint Gaza : un espoir contre la famine ravive les efforts internationaux
Le déchargement complet de la cargaison du premier bateau d'aide humanitaire arrivé vendredi 15 mars dans la bande de Gaza depuis Chypre a été réalisé avec succès. En parallèle, l'espoir d'une trêve semble être ravivé.
Le premier bateau d'aide humanitaire a achevé samedi 16 mars le déchargement de sa cargaison de vivres dans le territoire palestinien assiégé, confronté à la menace de la famine.
Parti de Chypre mardi dernier, un navire de l'ONG espagnole Open Arms, transportant 200 tonnes de vivres de l'organisation World Kitchen Central (WCK), est arrivé vendredi sur la côte de Gaza et a terminé le déchargement samedi.
Toute la cargaison a été déchargée et est en cours de préparation en vue de sa distribution à Gaza, a indiqué samedi WCK, ajoutant prévoir l'envoi d'un deuxième navire d'aide depuis Chypre, avec des centaines de tonnes de vivres.
Avant son arrivée, le navire d'Open Arms avait subi un contrôle de sécurité complet de la part de l'armée israélienne, qui impose un siège strict sur le territoire.
L'aide acheminée par voie terrestre entre dans le sud de la bande de Gaza après avoir été inspectée par Israël, mais elle reste très insuffisante compte tenu des besoins des 2,4 millions d'habitants.
Des efforts internationaux se multiplient pour tenter de livrer davantage d'aide humanitaire directement dans le nord de Gaza, que ce soit par des parachutages ou par le biais d'un nouveau corridor maritime depuis Chypre.
"Je veux de l'aide pour mes enfants. Je veux qu'ils vivent et ne meurent pas de faim. Ils ne mangent que des plantes sauvages, il n'y a pas de pain. Il n'y a rien à manger à Gaza. C'est le mois du Ramadan et il n'y a rien", a déclaré Abou Issa Ibrahim Filfil, un Palestinien en attente d'aide, à l'AFP.
L'ONU, l'Union européenne, les États-Unis et d'autres pays ont récemment souligné que l'acheminement d'aide par voie aérienne ou maritime ne peut pas se substituer aux routes terrestres.