Algérie-Italie : renforcer les relations bilatérales dans tous les domaines
L'Algérie et l'Italie se sont accordés samedi à consolider davantage leur partenariat "stratégique" et "renforcer" leurs relations de coopération "étroite" dans divers domaines.
En effet, le président algérien Abdelmadjid Tebboune, a relevé, à l'issue d'un entretien avec son homologue italien, en visite de deux jours en Algérie, une "convergence de vues" entre les deux pays sur toutes les questions d'intérêt commun, affirmant que ces relations sont "fortes" et seront "consolidées dans un avenir très proche".
"Nous nous sommes mis d'accord sur tout", a déclaré Tebboune, qui a animé conjointement un point de presse avec Mattarela, notant une concordance de vues entre l'Algérie et l'Italie en matière de coopération économique, notamment dans le domaine des petites et moyennes entreprises, un tissu industriel faisant la réputation de l'Italie.
Tebboune a exprimé, à ce propos, son "optimisme" quant à la prochaine réunion du Haut comité algéro-italien de sortir avec des résultats "positifs".
Il s'est félicité, à cette occasion, des relations d'"amitié fortes et solides" existantes entre les deux pays, tout en rappelant les aides de l'Italie à l'Algérie lors de la décennie noire, "un des rares pays à nous avoir soutenu", durant cette époque, a-t-il fait observer.
Il a également indiqué avoir abordé avec son homologue italien les questions régionales et internationales, relevant une "convergence de vues" notamment sur le dossier libyen.
De son côté, le président Mattarella, a affirmé que "les relations algéro-italiennes sont solides, anciennes et stratégiques, et nous travaillons afin de les renforcer et de les consolider davantage", soulignant que les deux pays veulent élargir la coopération bilatérale à divers domaines, autres que ceux traditionnels.
"Nous voulons également renforcer notre coopération culturelle", a-t-il dit, tout en exprimant son souhait de voir se tenir dans un avenir proche le Haut Comité algéro-italien qui va contribuer à booster la coopération bilatérale.
Le président italien a fait savoir que les entretiens ont porté également sur les efforts de son pays à amener l'Union européenne à jouer un rôle clé dans le Sud de la Méditerranée, considéré comme une porte sur l'Afrique et où l'Algérie est, a-t-il soutenu, le "point focal".