Algérie : la peine contre Mouna Limam réduite dans l'affaire de psychotropes
La Cour d’appel d’Alger a réduit ce mercredi la peine à l'encontre de la créatrice de contenu Mouna Limam, accusée de possession et de distribution de psychotropes, à un an de prison ferme.
Initialement condamnée à 18 mois de prison par le tribunal correctionnel de Dar El Beïda en août dernier, la jeune femme avait fait appel pour réduire sa peine, rapporte le site d'information algérien "Ennahar".
La sentence inclut également une amende, maintenue par la Cour.
Les charges retenues contre Mouna Limam, 23 ans, incluent la possession de substances psychotropes dans le but de les distribuer, infraction punie par l'article 13 de la loi algérienne sur les drogues et substances psychotropes.
Les autorités avaient arrêté Mouna après avoir découvert, lors d’une fouille à l’aéroport Houari Boumédiène, 32 comprimés de tramadol dissimulés dans ses vêtements, ainsi qu'une petite quantité de cannabis et une somme d'argent de 890 000 dinars.
Pendant l’enquête, Mouna Limam a reconnu la possession des stupéfiants et a indiqué s’approvisionner auprès de deux complices, toujours recherchés par la police.
Il s’agit de "B. Kamal", chauffeur clandestin à Oran, et "K. Yassine", trafiquant présumé à Alger. Lors de son audience, la jeune femme a précisé qu'elle consommait le tramadol pour soulager des douleurs au dos, fournissant une prescription médicale pour justifier l’usage de cette substance.
En dépit des aveux, Mouna Limam a insisté que les substances n’étaient pas destinées à la vente, mais bien pour son usage personnel, notamment le cannabis, qu’elle utilise pour atténuer son état de dépendance.
Toutefois, les autorités poursuivent leur enquête, notamment sur ses liens avec les complices identifiés dans cette affaire de trafic.