conférence de Berlin: l'accord du respect de l’embargo sur les armes en Libye
Le chef de la diplomatie algérienne a appelé les pays participants à œuvrer pour régler la crise libyenne
La réunion des ministres des Affaires étrangères des pays voisins de la Libye, a débuté jeudi à Alger en présence des ministres de l'Egypte, de la Tunisie, du Soudan, du Niger, du Mali, du Tchad, ainsi que de l'Allemagne.
Le ministre algérien des Affaires étrangères, Sabri Boukadom, a affirmé au début de la réunion que les conclusions de la Conférence de Berlin sur la Libye, dont notamment celle sur l'embargo sur les armes, sont contraignantes, affirmant la position de son pays qui refuse toute ingérence étrangère en Libye.
Le chef de la diplomatie algérienne a appelé les pays participants à œuvrer pour régler la crise libyenne et à tourner le dos des intérêts contradictoires.
L'histoire commune entre les pays voisins de la Libye les exige à faire réunir les factions libyennes, a-t-il ajouté.
Pour sa part, le ministre égyptien, Sameh Choukri a affirmé que le Caire rejetait toute tentative de déstabiliser la Libye, évoquant la présence des organisations terroristes dans ce pays voisin, que l'on devrait combattre.
Le diplomate égyptien a indiqué que l'Egypte soutient les libyens concernant leur refus de toute tentative visant à voler leurs ressources et à violer leur souveraineté.
M. Choukri a critiqué la communauté internationale qui ne prend pas au sérieux la gravité des groupes terroristes en Libye, qui ne sont pas moins dangereux que le groupe terroriste de Daech.