Algérie: Début des élections présidentielles sous haute tension
L'élection présidentielle en Algérie a débuté ce jeudi matin sous haute tension, alors que des petits rassemblements se sont formés pour protester contre les élections .
L'élection présidentielle en Algérie a débuté ce jeudi matin sous haute tension, alors que des petits rassemblements se sont formés pour protester contre les élections .
Selon le quotidien algérien Echorouk, quelque 61.041 bureaux de vote ont ouvert leurs portes ce matin où 24 millions d'électeurs sont attendus pour choisir le nouveau président pour un mandat de cinq ans.
Il s'agit du troisième calendrier pour la présidentielle en moins d'un an, après l'annulation de l'élection présidentielle en avril 2019 en raison de la révolte populaire contre l'ex-président Abdel Aziz Bouteflika, et le report de cette présidentielle déjà programmée en juillet 2019.
Cinq candidats se présentent pour le poste de président de la République, à noter : Belai Abdel Aziz, président du Front el- Moutakbal, Ben Flis Ali, président du parti Avant-garde des libertés, Abdelkader Bengrina, président du parti la justice et la construction, Abdelmadjid Tebboune, ancien Premier ministre et Azzedine Mihoubi, ex ministre de la Culture et secrétaire général du Rassemblement national démocratique.
Le journal algérien, el-Khaber a évoqué de fort renfort policiers dans certains sites et places pour sécuriser les élection, tandis que certains Wilāyat connaissent de haute tension et de petits rassemblements, qui ont entrainé la fermeture de certains bureaux de vote.