Algérie/Automobile : "ne me parlez plus du dossier de l'automobile", dit le ministre de l'Industrie
Le ministre algérien de l’Industrie et de l’Industrie pharmaceutique, Ali Aoun a affirmé que "le dossier de l’automobile est désormais clos et les procédures y afférentes suivent actuellement leur cours normal".
Ali Aoun s'est exprimé dans une déclaration à la presse en marge d’une visite de travail dans la wilaya de Saïda.
« Pour moi, le dossier de l’automobile est réglé et je souhaite qu’on ne m’interpelle plus à ce sujet, car il ne faut pas non plus transformer le ministère de l’Industrie en département chargé exclusivement de la gestion du dossier de l’automobile et faire oublier ainsi l’importance des autres secteurs économiques », a ainsi lancé le ministre sur un ton pour le moins ferme et solennel.
« Il faut se préoccuper d’autres projets industriels et d’entreprises à relancer, le dossier de l’automobile étant désormais en train d’avancer très normalement, étape par étape », a martelé Aoun comme pour clore définitivement ce chapitre, longtemps resté en suspens après plusieurs années de crise et de perturbations qu’a connues le marché national des véhicules en termes d’approvisionnement.
Un discours tranchant qui n’est pas sans rappeler les propos qu’il avait déjà tenus dans le même sens, lors de la cérémonie organisée en mars dernier à Alger, à l’occasion du lancement officiel de la commercialisation des véhicules de la marque italienne Fiat en Algérie.
Aoun, qui venait alors d’hériter de la responsabilité du grand portefeuille ministériel regroupant l’industrie et l’industrie pharmaceutique, n’avait pas manqué de préciser clairement les priorités et enjeux premiers de son département, articulés, selon lui, autour de la mise en place à terme d’une véritable industrie nationale performante et compétitive.
« Ce long feuilleton de crises et de perturbations est définitivement fini aujourd’hui grâce aux efforts déployés dans le secteur de l’industrie », avait-il alors assuré au sujet du dossier de l’automobile, tout en signifiant qu’en définitive « le plus important pour nous, c’est la construction locale de ces voitures à l’avenir ». Selon l'Algérie Aujourd'hui.