Algérie : des créatures dinosaures ressurgissent à Béchar
Un événement pour le moins inattendu a secoué la wilaya de Béchar ces derniers jours. Des centaines de créatures aux allures préhistoriques ont fait leur apparition dans des étendues d’eau temporaires, créées par les récentes pluies torrentielles.
Ces créatures, initialement identifiées comme des « créatures bizarres » par les habitants, ont rapidement suscité la curiosité et l’étonnement.
Les vidéos, qui ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux, montrent ces étranges créatures nageant dans des eaux peu profondes, au milieu d’un paysage désertique. Leur apparence, rappelant celle des trilobites, des arthropodes marins ayant vécu il y a des millions d’années, a laissé perplexes les habitants.
Nos recherches ont révélé que ces organismes sont en réalité des Triops, des crustacés primitifs dont l’apparition remonte à des millions d’années, ce qui leur a valu le surnom de « crevettes dinosaures« .
Ces organismes sont capables de survivre pendant des décennies sous forme d’œufs, résistant à des conditions extrêmes comme la sécheresse. Les pluies diluviennes ont fourni l’environnement adéquat pour que ces œufs éclosent et donnent naissance à de nouvelles générations.
Béchar : Des « crevettes dinosaures » ressurgissent des profondeurs du temps en Algérie
Les Triops, vestiges d’une ère révolue, défient le temps grâce à leur capacité d’adaptation à des environnements hostiles. Ces crustacés offrent un aperçu unique de la biodiversité passée.
Avec une durée de vie pouvant atteindre 90 jours, ces créatures profitent pleinement de leur éclosion pour se développer et se reproduire avant que leur habitat ne s’assèche à nouveau.
La découverte de ces Triops dans la wilaya de Béchar souligne la richesse et la fragilité des écosystèmes, même dans les régions les plus arides.
Cependant, leur habitat reste précaire. Les étendues d’eau temporaires où elles vivent sont susceptibles de disparaître rapidement avec l’évaporation ou l’assèchement.
De plus, ces zones humides attirent inévitablement de nombreux prédateurs, tels que les oiseaux, qui se nourrissent de leurs œufs ou de leurs jeunes.
Cette découverte exceptionnelle vient enrichir considérablement le patrimoine paléontologique algérien, déjà reconnu mondialement. Elle offre une opportunité unique d’approfondir nos connaissances sur l’histoire géologique et biologique de notre pays.
On espère que cette découverte suscitera un engouement renouvelé pour la recherche scientifique en Algérie et encouragera les autorités à investir davantage dans la protection et la valorisation de ce patrimoine naturel inestimable.