Algérie: ce produit Commercialisé considéré comme «pas halal »
Commercialisé en Algérie, le biscuit Oreo n’est pas halal. Le signalement a été effectué par le président de l’Apoce Mustapha Zebdi, ce qui relance le débat sur l’importation illégale des produits alimentaires.
Aujourd’hui on sait que les réseaux sociaux permettent de commercialisés tout type de produit ; des produits alimentaires, des cosmétiques et même des médicaments alors qu’ils sont officiellement interdits à l’importation pour certains.
Parfois, la contenance des produits alimentaires importés n’est pas certifiée « halal » soit conforme aux percepts de la religion musulmane.
Le président de l’Association de protection des consommateurs, Apoce, Mustapha Zebdi a cité ce dimanche 18 décembre un exemple d’un produit mis en vente en Algérie et qui n’est pas « halal ». Il s’agit du biscuit Oreo.
Effectivement, sur le site officiel de la marque Oreo, il est clairement mentionné que le biscuit n’est pas « halal ».
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Contacté ce lundi par TSA, Mustapha Zebdi précise que sa publication sur Facebook ne cible pas particulièrement le biscuit de marque Oreo.
« Notre but est d’attirer l’attention sur un phénomène en général et pas uniquement sur le produit Oreo lui-même. Il y a d’autres produits », explique le président de l’Apoce.
Ces produits ne sont pas ramenés uniquement dans les valises des passagers du transport régulier via les aéroports et les ports algériens, indique Zebdi.
« On a même trouvé du yaourt européen. Il n’est pas venu dans une valise quand même. Il y a un mois, nous avons trouvé un dépôt à Oran rempli de produits parfois à expiration rapide. Il s’agit de produits introduits illégalement en Algérie. Le cabas, ce n’est pas forcément la valise, ça peut être un conteneur », poursuit Mustapha Zebdi.
Interrogé sur ce que peuvent faire les autorités pour lutter contre le phénomène des produits douteux importés sans contrôle, le président de l’Apoce ne voit qu’une solution : « La répression ».
« La solution est simple. Quand vous entrez dans une supérette et que vous trouvez des produits suspects, il faut saisir et détruire », affirme-t-il.
Pour lui, il faut que les autorités s’attaquent au problème à la source en ciblant les importateurs des produits suspects qui les fournissent aux différents commerces en Algérie.
« Il faut aller plus loin en faisant des enquêtes pour arriver aux sources d’approvisionnement et inscrire les coupables dans la liste des fraudeurs. La supérette l’achète auprès d’un fournisseur. L’État a les moyens d’arriver aux sources qui approvisionnent les marchés », a conclu Zebdi.
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