Algérie/Pétrole: le Sahara Blend a rebondit ce 23 septembre
Après s’être repris au cours de la semaine, les cours de l’or noir ont dégringolé ce vendredi, plombés par les craintes liées à la récession mondiale. Cependant, le brut algérien a enregistré une hausse pour repasser au-dessus des 90 dollars le baril.
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Ce vendredi 23 septembre 2022, le baril du Sahara Blend algérien a gagné 1.74 % pour atteindre les 90.79 dollars le baril, a indiqué le site spécialisé OilPrice. Le pétrole algérien se reprend après avoir chuté au-dessous des 90 dollars mercredi dernier, pour atteindre les 89.50 dollars le baril.
Pétrole : le Brent et le WTI plongent
D’après la même source, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre a perdu 4.72 % pour atteindre les 85.83 dollars le baril. Alors que le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison en octobre a plongé de 4.99 % pour s’établir à 78.50 dollars le baril.
Pour rappel, le 21 septembre passé, les deux référents de brut avaient adopté une tendance haussière s’établissant, respectivement, à 92.86 et 86.03 dollars le baril.
« La menace d’une récession mondiale continue de peser sur les prix du pétrole, le resserrement monétaire généralisé de ces deux derniers jours alimentant les craintes d’un coup dur pour la croissance », a estimé l’analyste Craig Erlam.
Outre les craintes de récession, la vigueur des billets verts pèse et pénalise les cours de l’or noir. En effet, mercredi dernier, la Réserve fédérale américaine (Fed) a visé de 0,75 point de pourcentage afin de juguler l’inflation, ouvrant ainsi le bal d’une semaine de hausses des taux de nombreuses banques centrales à travers le monde, selon algerie360.
Plombé par le dollar américain qui ne cesse de gagner en valeur, le marché énergétique mondial accumule aussi les répercussions du conflit armé entre la Russie et l’Ukraine, ayant notamment menacé la stabilité des approvisionnements.
Les analystes, dont Stephen Brennock, redoutent « un choc massif de l’offre et une flambée conséquente des prix du pétrole. En particulier, avec l’accord peu probable sur le nucléaire iranien, la fin des libérations des réserves américaines stratégiques de pétrole et la réduction imminente des importations russes par l’Union européenne ».