Algérie: Depuis la prison... Rachid Nekkaz abandonne définitivement la politique
Rachid Nekkaz renonce à la politique en Algérie. Il a écrit une lettre au président de la République M. Tebboune décrivant son état de santé et psychologique
Rachid Nekkaz, qui est actuellement en prison pour purger sa peine de 5 ans, à laquelle il avait été en juillet de l’année passée, annonce qu’il renonce à exercer la politique en Algérie.
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Cette nouvelle est tombée hier, le lundi 2 janvier 2023, « J’arrête la politique », a écrit Rachid Nekkaz dans un court communiqué, publié sur sa page Facebook.
Sur ce même communiqué, on peut lire que suite à « l’annulation surprise d’une grâce de 18 mois, voici la lettre ouverte du citoyen déchu Rachid Nekkaz à Monsieur Le Président Tebboune. « J’arrête la politique ».
De plus, dans ce même communiqué, il est précisé que « dans mes démarches inspirées par l’illustre Émir Abdelkader à la fin de son épopée algérienne, Rachid Nekkaz a écrit à Monsieur Le Président Tebboune le 10 décembre 2022 pour lui annoncer officiellement qu’il s’était résigné, par la force des choses, à arrêter la politique en Algérie. »
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Par ailleurs, il explique que Rachid Nekkaz » souhaite désormais se consacrer exclusivement à la résolution de ses problèmes de santé (prostate, respiration nasale, audition). » Mais aussi « à l’écriture et à sa famille qu’il a sacrifiée et abandonnée égoïstement aux Etats Unis depuis 10 ans et qu’il n’a pas revue depuis 3 ans, accaparé qu’il était par l’idée de contribuer humblement à l’édification d’un Etat démocratique dans le pays de ses défunts parents. »
Rachid Nekkaz condamné à 5 ans de prison ferme
Le dimanche 03 juillet 2022, la Cour d’appel d’Alger, a condamné à 5 ans de prison, Rachid Nekkaz, ainsi qu’une amende de mille 500 mille dinars. Il est à rappeler que ce dernier est détenu pour un autre motif.
Rachid Nekkaz a été arrêté et incarcéré une première fois en décembre 2019, avant d’être libéré en février 2021. Quelques mois après sa libération, en décembre 2021, il a été condamné en première instance à un an de prison ferme pour les accusations « d’incitation à un rassemblement non armé » et pour « avoir tenté d’empêcher les citoyens d’exercer leur droit de vote » lors des présidentielles de 2019. Lors de son procès en appel, la cour d’Alger l’a donc condamné à 5 ans de prison ferme. Rapporte Algérie 360.