Algérie : retour de la retraite anticipée pour cette catégorie de salariés
Après plusieurs années de suspension, le dossier de la retraite anticipée revient sur la table des discussions du gouvernement en Algérie.
En effet, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Youcef Cherfa, a reçu, jeudi dernier, au siège du ministère, les cadres des différentes caisses et directions générales une délégation qui a été dirigée par le Directeur général (DG) de la CNAS.
Dans le détail, cette réunion a été tenue pour déterminer le sort des travailleurs des entreprises confisquées par des décisions de justice.
Les responsables sortent alors avec d’importantes décisions, soit la possibilité de prendre une retraite anticipée pour les salariés en question.
Toutefois et selon le quotidien arabophone Ennahar, qui rapporte l’information, ces employés devront répondre à certains critères.
À ce propos, ils doivent avoir au minimum 50 ans et posséder une expérience professionnelle qui dépasse les 20 années d’exercice.
Toutefois et selon le quotidien arabophone Ennahar, qui rapporte l’information, ces employés devront répondre à certains critères.
À ce propos, ils doivent avoir au minimum 50 ans et posséder une expérience professionnelle qui dépasse les 20 années d’exercice.
Cette catégorie peut alors directement postuler pour bénéficier d’une retraite anticipée.
Quant au reste des travailleurs dont l’âge est inférieur à 50 ans, ils jouiront d’une allocation mensuelle. C’est la Caisse nationale d’assurance chômage (CNAC) qui la leur attribuera.
Quel sort pour les entreprises confisquées par l’État ?
Par ailleurs, le gouvernement a validé l’attribution d’une allocation mensuelle équivalente à 50 ou 80 % de la valeur du dernier salaire mensuel, celui de tout travailleur ayant 50 ans et plus.
Néanmoins, le concerné doit avoir une expérience de travail. Celle-ci ne doit pas dépassée trois ans dans la même entreprise. Cela quel que soit l’âge actuel du travailleur.
Parmi les autres décisions prises par le gouvernement dans le cadre de son plan social, le sort des entreprises confisquées par des décisions de justice.
Ces dernières seront récupérées par l’État et incluses dans la propriété publique. Pour mémoire, le gouvernement a récemment annoncé la dissolution de quatre (4) sociétés. Et cela conformément à des décisions de justice, selon Dzairdaily.