Algérie: ce que l'on sait sur l'augmentation de salaires annoncée par Tebboune
Une série de décisions ont été prises ce dimanche par le président algérien, Abdelmadjid Tebboune notamment sur la hausse des salaires, les retraites et l’allocation chômage.
Ces décisions ont pour objectif d’améliorer le pouvoir d’achat des Algériens, durement affecté par la crise économique.
Les décisions du président Tebboune ont été prises au cours d’une réunion du Conseil des ministres ce dimanche 25 décembre, selon un communiqué de la Présidence de la République.
Le Chef de l'Etat a également instruit le gouvernement d'augmenter les salaires sur les deux années 2023-2024, avec niveau annuel oscille entre 4 500 dinars à 8 500 dinars, selon les grades, et ce afin que les augmentations approuvées durant la période 2022-2023-2024, atteignent 47%, indique la présidence dans un communiqué.
Le président Tebboune a instruit le gouvernement de relever le minimum d’allocation de retraite en Algérie à 15.000 dinars pour les retraites de moins de 10.000 dinars, et à 20.000 dinars pour ceux qui touchent 15.000 dinars.
Cette hausse est destinée à se conformer avec le salaire minimum qui a connu, quant à lui, une augmentation de 18 000 dinars à 20 000 dinars depuis 2021, selon la même source.
Le président algérien a également décidé de revoir à la hausse l’allocation chômage pour atteindre 15.000 dinars nets au lieu de 13 000 dinars, outre la prise en charge par l’Etat des charges de la couverture sociale des chômeurs pendant la période où ils bénéficient de l’allocation.
L’allocation chômage portée à 15.000 dinars
En outre, le président Tebboune a instruit le gouvernement à l'effet de « faciliter davantage » la création d’entreprises dans divers domaines, ce qui permettra à l’Algérie d’ « aller vers l’économie intelligente, dans le but d’absorber le chômage des jeunes », ajoute-t-on de même source.
« Le délai de création d’une entreprise au niveau de l’administration ne doit pas dépasser un mois », a-t-il souligné, insistant sur « l'impératif d’harmoniser la grille salariale, sur le pouvoir d’achat d’abord, puis sur le soutien continu aux catégories sociales vulnérables, en tenant compte de la valeur du travail et de l’avancement de la production, comme deux principales références pour augmenter les salaires. »