Coupe arabe de la Fifa: L'Algérie sacrée championne pour la 1ère fois
Après 120 minutes de jeu, l'Algérie s'est offerte son tout premier titre en Coupe arabe grâce notamment à un but du remplaçant Amir Sayoud.
Difficile de rêver mieux qu'un but décisif en prolongation après être entré en jeu dans une rencontre de gala ultra serrée.
C'est ce qu'a réalisé ce samedi Amir Sayoud lors de la finale de la dixième édition de la Coupe arabe grâce à un pion inscrit à la 99e minute, offrant ainsi le trophée tant espéré à l'Algérie au bout d'un derby du Maghreb très tendu jusqu'à la fin de la prolongation.
Le tout premier sacre dans la compétition pour les Fennecs, et une immense déception pour la Tunisie.
Ça bouge sans buts!
Des occasions, de la tension et du suspense : lors de la première mi-temps, tous les ingrédients sont réunis pour lancer cette grande finale.
Dès la onzième minute, Mejbri s'écroule dans la surface de réparation algérienne et réclame un penalty alors que son partenaire Ifa fait résonner la barre transversale d'un puissant coup de boule quelques instants plus tard. Puis, c'est M'Bolhi qui empêche l'ouverture du score tunisienne en sortant une parade décisive sur une tentative de Sliti.
Un sauvetage qui profite presque à Meziani, auteur d'un incroyable loupé à la suite d'un super boulot de Belaïli.
Le même Belaïli continue ensuite de faire quelques misères à la défense adverse, mais ses coéquipiers butent sur un excellent Hassen et ne parviennent pas à coller le cuir au fond.
C'est donc sur un 0-0 mouvementé et quelques discussions houleuses que la pause intervient, avec un vainqueur qui tarde à se faire connaître.
Le sauveur Sayoud!
En seconde période, c'est encore une histoire de péno refusé qui incarne le premier vrai temps fort : analysant une possible main de Chaalali, la VAR rejette finalement la sanction et fait souffler une Tunisie plus ou moins dominée (52 % de possession de balle à l'heure de jeu, mais seulement un tir cadré contre quatre concédés).
Pour le reste, les cartons jaunes continuent de pleuvoir au même rythme que les fautes, et la fatigue commence à se faire sentir.
Plutôt logique, tant les contacts sont rudes. Dräger fait bien passer un frisson du côté algérien (juste avant de mettre au sol Belaïli, dans sa propre zone de vérité), tandis que Jaziri manque de précision et gâche une opportunité dingue, mais la prolongation approche inéluctablement.
Au cours de cette dernière, la différence est enfin réalisée : remplaçant au coup d'envoi, Sayoud devient le héros de tout un peuple en trompant Hassen d'un enroulé du gauche de loin (passe décisive de Bounedjah).
Les Aigles de Carthage ne reviendront jamais malgré de nombreuses situations chaudes, et verront même Brahimi enfoncer le clou dans le temps additionnel (assist de Benlamri).
Les Fennecs peuvent envahir la pelouse et exulter, ils l'ont mérité.