Allocation chômage : Nouveau compromis pour revoir les règles d’indemnisation à partir de janvier 2024
Le patronat et certains syndicats ont convenu vendredi dernier que la durée nécessaire d’activité pour avoir droit à une allocation chômage pourrait être ramenée de six à cinq mois pour certains allocataires.
Cette mesure figure dans l’accord de principe, conclu entre le patronat et certains syndicats (La Confédération française démocratique du travail et la Confédération française des travailleurs chrétiens, respectivement (CFDT, CFTC)), lequel n’était pas encore entériné.
Deux catégories de chômeurs bénéficieront des allocations ramenées à cinq mois : les personnes se retrouvant pour la première fois au chômage et les saisonniers, lesquelles comptes plusieurs dizaines de milliers de personnes. Or, pour les autres, la durée restera à six mois.
De son côté, la Confédération Générale de Travail (CGT) estime qu’un tel accord n’est toutefois suffisant. Le gouvernement a imposé qu’il n’y aurait pas de nouvelles dépenses sans que des économies équivalentes soient trouvées, alors il a dépensé un montant de 12 milliards d’euros sur quatre ans en faveur de France travail (Pôle emploi).
Le gouvernement décide alors de prendre en compte les périodes d’inactivité entre deux contrats dans le calcul, ce qui diminue l’allocation pour certains bénéficiaires.
Aussi, l’allocation sera versée sur trente jours, même si le mois est 31. Le patronat a calculé que cela va générer une économie de 950 millions euros sur quatre ans. Les jours manquants (cinq jours par an) seront indemnisés quand les allocataires arrivent en fin de droits.
Le patronat voulait durcir les règles pour les intermittents. Par ailleurs, les ex-cadres ne subiront plus la dégressivité des allocations à partir de 55 ans (ils doivent actuellement attendre 57 ans pour en être exemptés).