Attaque de drone au Tatarstan : 13 blessés lors d’une opération revendiquée par Kiev
Une attaque de drone perpétrée mardi contre un site industriel au Tatarstan, une république russe éloignée de plus de 1000 kilomètres de la frontière avec l’Ukraine, a suscité l’indignation et causé 13 blessés, selon les autorités locales.
Revendiquée par Kiev, cette attaque représente une escalade dans les tensions entre les deux pays.
L’incident a eu lieu à Ielabouga et Nijnekamsk, deux villes du Tatarstan, où des drones ont ciblé des usines sans provoquer de dommages majeurs.
Toutefois, l’explosion provoquée par l’un des drones a blessé 13 personnes, principalement des étudiants, dont deux mineurs, selon le ministère de la Santé du Tatarstan.
Bien que l’opération n’ait pas causé de dégâts matériels significatifs, elle a attiré l’attention sur les tensions croissantes entre la Russie et l’Ukraine.
Des sources au sein du secteur ukrainien de la défense ont affirmé que cette attaque était l’œuvre du GUR, le renseignement militaire ukrainien, qui aurait mené plusieurs actions similaires par le passé. Rapporte Le Fiagro.
La zone économique spéciale (ZES) Alabouga, où se trouvent les usines visées, est un centre industriel majeur spécialisé dans divers secteurs, notamment la production chimique, la mécanique et le traitement des métaux.
Bien que l’attaque n’ait pas perturbé les opérations des entreprises, elle a mis en lumière les vulnérabilités auxquelles sont confrontées les infrastructures industrielles.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que l’armée russe travaillait à minimiser et éliminer la menace des attaques ukrainiennes sur le sol russe.
Ces derniers mois, les attaques de drones contre des sites énergétiques russes se sont multipliées, entraînant des incendies et des perturbations importantes.
Cette escalade des tensions entre la Russie et l’Ukraine survient alors que les deux pays continuent de s’affronter dans le cadre du conflit en cours.
Les représailles et les contre-attaques mettent en péril la stabilité de la région et soulèvent des préoccupations quant à une escalade plus grave du conflit.