Attaque à Paris : un homme connu des renseignements pour radicalisme relogé et troubles psychologiques
Un individu de 26 ans, répertorié par les services de renseignement pour son lien avec l'islamisme radical et des problèmes psychologiques, a perpétré une attaque au couteau à Paris ce samedi soir.
Les événements se sont déroulés entre le quai de Grenelle et Bir Hakeim, dans le 15e arrondissement. Le suspect aurait crié «Allah Akbar» avant d'être appréhendé. La police a remis ses moyens de communication et ses papiers d'identité à la justice, confirmant son identité, selon le ministre de l'Intérieur. Le parquet national antiterroriste a pris en charge l'affaire.
Armand R., le présumé assaillant, est un Français né à Neuilly-sur-Seine en 1997 de parents iraniens, connu des services de renseignement et de la justice pour ses liens avec l'islam radical et des troubles psychologiques. Il était sous le suivi de la DGSI en raison de troubles psychiatriques importants et était sous traitement psychiatrique et neurologique, a confirmé le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. Bien qu'il semblait avoir «décroché de la religion» après sa libération, des inquiétudes ont resurgi concernant son caractère «très influençable» et «très instable» depuis le printemps-été 2022, selon une source sécuritaire.
L'individu réside chez ses parents dans l’Essonne et avait été arrêté par la DGSI en juillet 2016 pour soupçons de préparation d'une attaque violente à La Défense, ce qui lui a valu une peine de quatre ans de prison, effectuée selon Gérald Darmanin.
Au moment de son arrestation par la police du 7e arrondissement, il aurait exprimé son rejet des violences contre les musulmans dans le monde, citant l'Afghanistan et la Palestine, et accusé la France d'être complice d'Israël, comme l'a détaillé le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. Une source sécuritaire estime que l'actualité récente pourrait avoir provoqué une décompensation chez l'individu.