Baisse de natalité : La France préoccupée d’un dérangement de la dynamique démographique
Le Haut-Commissaire au Plan, François Bayrou a exprimé sa préoccupation de voir continuer la baisse de la natalité en France, estimant qu’il manquerait 40 000 à 50 000 naissances par an pour assurer le renouvellement des générations.
Selon les chiffres officiels, le nombre de naissances avait atteint 740 000 bébés. Si la baisse de la natalité continue depuis 2014, la natalité est fortement affectée par l’épidémie en 2020.
Malgré une forte hausse en mars où le nombre de naissances semble revenir à un niveau normal d’avant la crise sanitaire, plusieurs facteurs conjoncturels expliquent la baisse de ces dernières années, a rapporté Sud-Ouest.
Depuis le milieu des années 90, l’Insee observe tout d’abord une diminution du nombre de femmes relevant des âges où la fertilité est la plus grande, c’est-à-dire de 20 à 40 ans. Cette classe d’âge regroupait, en 2018, 8,4 millions de femmes contre 9,1 millions en 1998. Par ailleurs, toujours d’après les statistiques de l’Insee, on devient mère en moyenne à 30,6 ans contre 29,8 il y a dix ans.
Le démographe Gilles Pison explique aussi la baisse des naissances comme une conséquence, à contretemps, de la crise économique de 2008.