Affaire Benzema: Raymond Domenech se range aux côtés de Didier Deschamps !
L'étrange retrait de Benzema de la Coupe du monde au Qatar fait encore couler beaucoup d'encre
Quatre ans après leur sacre en Russie, les Bleus ont bien failli réaliser un incroyable doublé, plus vu en Coupe du monde depuis le Brésil de Pelé en 1962. Hélas, les troupes de Didier Deschamps ont finalement raté la dernière marche, se manquant face à l’Argentine, finalement vainqueur aux tirs au but (2-2, 4 tab à 2).
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La performance des Bleus n’en demeure pas moins remarquable compte-tenu des habituelles difficultés des champions du monde à briller au moment de défendre leur titre ou des nombreuses absences avec lesquelles a dû composer l’équipe de France.
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Déjà privés de N’Golo Kanté, Paul Pogba, Mike Maignan, Presnel Kimpembe et Christopher Nkunku à leur arrivée au Qatar, les Bleus ont également vu Karim Benzema devoir déclarer forfait la veille du coup d’envoi de la Coupe du monde. Ce forfait n’en finit plus de faire couler beaucoup d’encre. Car si le staff des Bleus avait initialement évoqué trois semaines d’indisponibilité pour l’ancien Lyonnais, celui-ci aurait sans doute pu être sur pied dès les huitièmes de finale.
Je comprends Didier Deschamps
« Il ne faut pas prendre quelqu’un qui va complètement contaminer toute la préparation. On l’a vu en 2004 avec Marcel Desailly, en 2008 avec Patrick Vieira, je l’ai eu avec William Gallas en 2010, et je l’ai eu avec Zinedine Zidane en 2002. Nous ne savons pas si ces joueurs seront prêts ou non. C’est toujours pareil, le groupe est contaminé. J’ai cité quatre exemples dans quatre compétitions différentes dans lesquelles nous avons échoué à chaque fois », avait confié Raymond Domenech avant l’annonce de la liste. Un avis derrière lequel se range Fabio Capello.
« Je comprends Didier Deschamps car j’ai fait la même chose avec Savicevic avant la Coupe Intercontinentale en 1993 (avec l’AC Milan contre Sao Paulo, défaite des Lombards 3-2, ndlr). Ce n’est que le matin du match que j’ai appris qu’il était apte à jouer alors que j’avais déjà tout préparé avec Raducioiu. Par respect, je ne l’ai pas laissé jouer. J’ai senti que je m’étais bien comporté vis-à-vis de l’équipe », a-t-il expliqué dans les colonnes de la presse italienne. Mais de l’aveu même de l’ancien entraîneur du Milan AC, la donne aurait pu être totalement différente grâce à Karim Benzema. « Il reste une question sans réponse : ‘Avec Savicevic et Benzema, Milan et la France auraient-ils gagné un autre trophée ?’ Peut-être… », a-t-il conclu. De quoi aviver les regrets côté tricolore. Rapporte Sports.fr
