Deschamps répond à la menace Zidane, et lâche ses vérités sur Benzema
Dans un long entretien publié par Le Figaro ce samedi, Didier Deschamps a abordé plusieurs dossiers sensibles.
C’est le cas avec Zinédine Zidane, qui semblait être son successeur naturel à la tête de l’équipe de France... mais qui a été finalement stoppé par sa prolongation surprise jusqu’en 2026 et qui doit désormais se retrouver un nouveau point de chute.
Didier Deschamps et Zinédine Zidane sont sans aucun doute les deux figures majeures de France ‘98, mais on ne peut vraiment dire qu’ils sont très proches.
Les deux semblent en effet se mener un duel à distance et un nouvel épisode de ce long feuilleton s’est récemment déroulé au Qatar.
Car tout le monde voyait Zidane succéder à Deschamps, dont le contrat avec la Fédération française de football se terminait le 30 décembre dernier. Avant la compétition, il semblait d’ailleurs prêt à laisser la place, mais finalement Deschamps a décidé de prolonger jusqu’à la Coupe du monde 2026.
« Je ne considère pas Zidane comme un rival »
« Je ne suis pas dans un combat avec Zizou.
Qu’il veuille être sélectionneur, cela ne me dérange pas » a confié ce samedi Deschamps, dans les colonnes du Figaro. « Une rivalité sportive a été instaurée entre nous : il n’y est pour rien et je n’y suis pour rien.
Je ne le considère pas comme un rival. On se connait, il y a du respect entre nous ».
Affaire KB9
"Je n’avais pas, comme avec Raphaël (Varane), pour objectif à 100 % de le voir débuter le premier match face à l’Australie, a-t-il ajouté.
Après son IRM, Karim était meurtri car cette Coupe du monde représentait beaucoup pour lui.
Il me dit : 'C’est mort'... Le diagnostic de notre médecin rejoint celui qu’on lui a donné à Madrid.
Au mieux, son retour à l’entraînement ne pouvait pas intervenir avant le 10 décembre... On est restés ensemble une vingtaine de minutes.
En le quittant je lui dis : Karim, il n’y a pas d’urgence. Tu organises ton retour avec le team manager. En me réveillant, j’apprends qu’il est parti. C’est sa décision, il ne vous dira pas le contraire, je la comprends et la respecte."