La “Bey-flation” ou comment Beyoncé fait flamber les prix en Suède
L’inflation suédoise, plus forte que prévu en mai, s’explique, pour 0,2 point de pourcentage, par le lancement de la tournée de la star américaine, explique un économiste de la Danske Bank.
“Appelons ça la Bey-flation”, ironise le très sérieux Wall Street Journal.
Un économiste de la Danske Bank explique que “l’inflation suédoise est plus élevée que prévu en mai” à cause d’un événement qui n’a pas grand-chose à voir avec la finance : “Beyoncé a lancé sa tournée mondiale Renaissance à Stockholm.”
“L’afflux de fans dans la capitale suédoise a fait grimper en flèche les prix des hôtels”, explique le quotidien économique américain.
Michael Grahn estime que “la tournée de Beyoncé a contribué à l’inflation à hauteur de 0,2 point de pourcentage et l’appelle ‘l’effet Beyoncé’”.
Selon l’économiste suédois, l’effet des deux concerts, les 10 et 11 mai, “est très rare”.
Les prix ont augmenté de 9,7 % en mai (contre 10,5 % le mois précédent), alors que les économistes avaient prévu 9,2 %. Selon l’institut suédois de la statistique, “les prix des hôtels et des restaurants ont augmenté de 3,3 % en mai”.
Le Renaissance World Tour porte le nom du septième album de la superstar américaine, qu’on n’avait pas vu sur scène depuis sept ans.
Pour son grand retour, Queen B investit les “stades de foot, où ses fans la voient danser avec des robots et chanter en chevauchant un cheval argenté flottant au-dessus de la scène”.
Beyoncé n’est pas la seule artiste à avoir “un impact économique sur les villes” où elle se produit.
À l’occasion de sa tournée Eras, en mars, Taylor Swift a “permis à Las Vegas de quasi retrouver son niveau de fréquentation prépandémique”, note le Wall Street Journal.