Bombardement de Bouaké : la perpétuité requise contre les trois accusés
La réclusion à perpétuité a été requise, jeudi 15 avril à Paris, à l'encontre des trois accusés, ivoiriens et biélorusse, jugés en leur absence pour avoir perpétré, en 2004, le bombardement qui avait tué neuf soldats français à Bouaké, en Côte d'Ivoire.
Introuvables depuis des années, Yury Sushkin, un mercenaire biélorusse, et Patrice Ouei et Ange Gnanduillet, deux officiers de l'armée de l'air ivoirienne, sont poursuivis devant la cour d'assises de Paris pour assassinat. Le verdict est attendu dans l'après-midi.
"Cette peine" de perpétuité, "je l'aurais requise dans les mêmes conditions si ces personnes étaient ici, si elles s'étaient défendues, parce que ce qui justifie cette peine, c'est la violence inouïe des faits", a déclaré l'avocat général, Jean-Christophe Müller.