Bonne nouvelle pour la CEDEAO après le départ du Mali, du Niger et du Burkina Faso

C’est irréfutablement une bonne nouvelle pour la CEDEAO après le départ du Mali, du Niger et du Burkina Faso de l’instance.
La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest a enregistré une amélioration de 12% de son Indice de développement du capital humain depuis l’année 2022.
C’est l’essentiel à retenir du rapport publié par la Commission de l’organisation régionale sur le développement du capital humain (DCH).
Ce rapport biennal, qui mesure la performance des États membres à travers des indicateurs clés collectés entre 2020 et 2022, constitue un outil stratégique pour orienter les politiques publiques et renforcer les investissements en faveur du développement humain dans la région.
L’évaluation porte sur trois domaines prioritaires définis dans la stratégie régionale décennale de la CEDEAO, à savoir Santé et Nutrition ; Éducation, Compétences et Participation au Marché du Travail ; Entrepreneuriat, Inclusion Financière et Économie Numérique.
Les conclusions du Rapport 2024 sur le DCH relèvent une nette amélioration dans plusieurs secteurs.
Le domaine de l’entrepreneuriat, de l’inclusion financière et de l’économie numérique a enregistré une croissance exceptionnelle de 50%, portée par l’augmentation de la pénétration d’Internet et le renforcement des infrastructures numériques, selon ce document.
Le secteur de la santé et de la nutrition a progressé de 10% grâce à la réduction des taux de mortalité maternelle et du mariage des enfants, ainsi qu’à une hausse des dépenses publiques en santé.
L’inclusion du genre a progressé de 3%, notamment en raison d’une plus grande participation des femmes dans l’entrepreneuriat et l’économie numérique, note le Rapport.
Le secteur de l’éducation, du développement des compétences et de la participation au marché du travail a connu une baisse préoccupante de 7%, en raison de la diminution des investissements publics dans l’éducation.
Cette situation met en évidence la nécessité d’un renforcement urgent du financement du secteur, selon le Rapport.
Pour remédier à ces disparités et accélérer la transformation socio-économique de la région, le rapport formule plusieurs recommandations stratégiques à l’intention des gouvernements et des décideurs politiques dans la région ouest africaine.
Après le départ du Mali, du Niger et du Burkina Faso de la CEDEAO, cette amélioration de 12% de l’indice de développement du capital humain est une excellente nouvelle pour les pays membres de l’instance.