Bordeaux : une grand-mère et sa petite-fille agressées, le mis en cause arrêté par la police
Une septuagénaire et sa petite-fille ont été victimes lundi 19 juin d’une agression qui aurait été une tentative d’enlèvement de la fillette.
Présentant des troubles psychiatriques, le mis en cause est sorti de garde à vue et va être hospitalisé.
Filmée et diffusée sur les réseaux sociaux, l’agression suscite une vive émotion et des raccourcis de la fachosphère. Une septuagénaire et sa petite-fille ont été victimes lundi 19 juin d’une agression «d’une rare violence» à Bordeaux, a fait savoir le préfet de la Nouvelle-Aquitaine et de la Gironde sur Twitter, ajoutant qu’un suspect a été placé en garde à vue.
Les faits
L’agression a eu lieu «en fin d’après-midi» dans le chef-lieu de la région Nouvelle-Aquitaine, sur le «cours de la Martinique», au domicile d’une personne âgée accompagnée de sa petite-fille.
Dans une vidéo - filmée par un visiophone - diffusée lundi soir sur le compte Twitter de l’ancien maire de Bordeaux Nicolas Florian, un homme s’engouffre à travers la porte d’un bâtiment en plein jour puis en extirpe de force une femme âgée et une enfant, les projetant violemment à terre sur le trottoir, avant de quitter les lieux. La septuagénaire a été hospitalisée mais «son pronostic vital n’est pas engagé», selon le préfet.
«La dame a déclaré avoir été violentée par un homme qui aurait tenté d’enlever la fillette», selon un communiqué du procureur de Bordeaux ce mardi matin. «Les aboiements du chien du foyer auraient fait fuir le mis en cause».
Les victimes
La grand-mère de 73 ans et la fillette de 7 ans souffrent de contusions et d’égratignures. La première s’est vue dans un premier temps prescrire quatre jours d’ITT, mais une nouvelle expertise médicale et psychologique aura lieu ce mardi. Idem pour sa petite-fille.
Le mis en cause
De source policière, «le mis en cause est français, né en France (à Bordeaux)» en juillet 1993. Le communiqué du procureur précise qu’il est «placé sous tutelle et indique être suivi au plan psychiatrique et être en rupture de traitement».
Par ailleurs, l’homme est «très défavorablement connu des services de police», d’après la source policière précédente. 15 condamnations sont inscrites à son casier judiciaire, «principalement en lien avec du contentieux routier et des infractions à la législation sur les stupéfiants», a affirmé le procureur de Bordeaux. Selon LibérationFr.