Gaza : les Brics appellent à cessez l’escalade et à « une trêve humanitaire immédiate et durable »
Le Président sud-africain Cyril Ramaphosa a accusé Israël de « crimes de guerre » et de « génocide », en qualifiant cette guerre contre Gaza de . « La punition collective des civils palestiniens
Réunis ce mardi 21 novembre en réunion virtuelle, le groupe des pays des Brics a appelé à l’instauration « d’une trêve humanitaire immédiate et durable et à l’arrêt de l’escalade dans la bande de Gaza ».
Le président chinois Xi Jinping a appelé à un cessez-le-feu immédiat et à « libérer les détenus civils » lors de ce sommet extraordinaire virtuel des pays émergents des Brics. « Toutes les parties du conflit doivent immédiatement cesser le feu et les hostilités, mettre fin à toutes les violences et attaques visant les civils, et libérer les détenus civils afin d'éviter de nouvelles pertes en vies humaines et de nouvelles souffrances », a-t-il déclaré, selon des propos rapportés par l'agence d'État Chine Nouvelle. Xi Jinping a aussi appelé à une « conférence internationale pour la paix » afin de régler le conflit entre Israël et le Hamas, toujours à l'occasion de ce sommet virtuel.
De son coté, le Président sud-africain Cyril Ramaphosa a accusé Israël de « crimes de guerre » et de « génocide », en qualifiant cette guerre contre Gaza de . « La punition collective des civils palestiniens par l'usage illégal de la force par Israël est un crime de guerre ».
Quelques heures avant l’ouverture de ce sommet des BRICS ( Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), sous la Présidence tournante de ce dernier, l’Etat hébreux a rappelé ses ambassadeurs de l’Afrique du Sud, en réponse au rappel de Pretoria de ses diplomates de Tel Aviv et la menace de fermeture de l’ambassade Israélienne sur son sol, en geste de protestation contre ce que Pretoria qualifie de « Génocide ».
L’Inde n’avait aucun mot dur à l’encontre d’Israël, et s’est joint aux autres membres en appelant à « une trêve humanitaire ».
A Gaza, l’armée israélienne a encerclé la ville de Djabalia et l’hôpital Al Indonésie après son bombardement. Ils seraient autour de 13.000 civile à avoir été tués par Tsahal et plus d’un demi millions de personnes ont quitté leur ville dans ce 49 jours de la guerre.