Grande-Bretagne: Des demandes parlementaires pour répérer les tentatives des Frères musulmans d'exploiter la pandémie
Les Frères musulmans essaient d'exploiter la pandémie de coronavirus pour élargir leur influence
Un député parlementaire britannique de renom, a demandé mercredi, au gouvernement de repérer et de présenter des rapports en ce qui concerne les activités du groupe terroriste Frères Musulmans et leurs tentatives d'exploiter la crise de coronavirus.
Dans un questionnaire présenté sur le site de la Chambre des Communes britannique sur les activités accrues de cet extrémiste groupe en Grande-Bretagne et dans le monde, le député, Andrew Rosindell, a demandé à la secrétaire d'Etat à l'Intérieur, Priti Patel, de voir son évaluation sur les activités de cette organisation lors de cette récession économique survenue dans le pays, a rapporté The National.
Dans une autre question, le député a demandé au Premier secrétaire d'Etat, Dominic Raab, d'effectuer une évaluation sur les effets de la récession économique mondiale sur les activités des Frères musulmans, ainsi que leurs opérations de recrutement à l'étranger.
L'année dernière, les Etats-Unis a étudié sérieusement de qualifier les Frères musulmans comme organisation terroriste.
En 2014, lors d'une conférence du parti des Conservateurs, M. Rosindell a critiqué la souplesse adoptée par Londres à l'égard de ce groupe terroriste, appelant à adopter de fortes mesures contre ce groupe.
" Ces mesures démonteront que le gouvernement des conservateurs ne tolère pas les crimes commis par cette organisation dans notre pays. Nous devons prendre des mesures très strictes et empêcher les membres et les organisations, si cela s'avère nécessaire, d'opérer depuis notre pays", a-t-il ajouté.
Des sympathisants aux Frères musulmans en Grande-Bretagne, ont joué un grand rôle dans les campagnes déclenchées contre le programme de la lutte contre la radicalisation au Royaume-Uni, connu sous le nom Prevent.
Certains ont également des inquiétudes sur l'influence du groupe des Frères musulmans, sur le Muslim Council of Britain, une organisation parapluie qui comprend plus de 500 organisations islamiques et se disent être non confessionnelle.
Un autre rapport publié par le gouvernement a révélé que les Frères Musulmans ont de grande influence dans ce conseil ainsi que dans l'Association des musulmans de Grande-Bretagne.
Une équipe d'investigation a été formée sous la direction du Sir John Jenkins, l'ancien ambassadeur en Arabie Saoudite et en Iraq, pour étudier comment la culture de confidentialité adoptée par l'organisation, a rendu difficile toute opération de recherche sur son influence dans les autorités civile.
Toutefois, un rapport effectué en 2015, sur le groupe de Frères Musulmans par l'ancien Premier ministre, David Cameron, n'a pas été publié en entier.
Le mois dernier, M. Rosindell a interpellé le député de la ville de Romford sur les liens qui unissent l'Institut européen des sciences humaines et les Frères musulmans.
Le Bureau de l'Intérieur a indiqué qu'il revoit les activités faites par les partenaires des Frères musulmans en Grande-Bretagne.
D'autres fortes craintes chez le gouvernement britannique, sont aperçues sur les effets des Frères suite à l'assouplissement des mesures du contact officiel entre le Bureau de l'Intérieur et le Muslim Council of Britain (MCB). Des liens étroits se sont entretenus entre la National Health Service (NHS) qui est responsable de la lutte contre le coronavirus et le MCB, puisque la NHS propage des vidéos publiées par ce conseil islamique.
161.145 cas d'infections sont confirmés au Royaume-Uni, et 21.678 décès, jusqu'à mercredi matin.
Les Bureaux des Affaires étrangères et de l'Intérieur, ont sept jours pour répondre aux questions présentées par Rosindell.
En février dernier, des parlementaires britanniques ont exigé l’interdiction des Frères musulmans, et les classés comme organisation terroriste, alors que des politiciens ont critiqué l’intolérance du groupe envers les autres religions et sa dissimulation dans les mosquées.