Burkina Faso, Mali, Niger : La Rupture avec la Cédéao Confirmée pour 2025
Les relations entre la Cédéao (Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest) et certains de ses membres sont en train de se détériorer.
En janvier 2025, le Burkina Faso, le Mali et le Niger quitteront officiellement cette organisation régionale. Cette décision a été confirmée lors du sommet d’Abuja, marquant un tournant important dans les dynamiques politiques de la région.
Une rupture actée pour janvier 2025
Lors du sommet d'Abuja, Omar Alieu Touray, le président de la Commission de la Cédéao, a officiellement annoncé que les trois pays mettront fin à leur appartenance à l’organisation le 29 janvier 2025.
Cette rupture se fait dans un contexte de tensions croissantes et de divergences sur la gestion des affaires régionales. Les dirigeants de ces pays estiment que la Cédéao ne répond plus aux besoins et aux attentes de leurs populations.
Les motifs de la rupture
Les trois nations, dirigées par des régimes militaires après des coups d'État successifs, ont exprimé leur frustration face à la Cédéao. Elles estiment que l'organisation ne soutient pas suffisamment leurs aspirations à la stabilité, à la sécurité et au développement.
De plus, les actions de la Cédéao, notamment ses sanctions économiques et diplomatiques, sont perçues comme des ingérences dans les affaires internes de ces pays.
Une période de transition pour négocier les modalités de retrait
Pour gérer cette rupture, une période de six mois a été accordée pour définir les modalités de retrait.
Cela permet aux autorités des trois pays de négocier les conditions de leur départ de la Cédéao, tout en prévoyant des discussions sur les impacts économiques et politiques de cette séparation.
Un sommet pour finaliser la décision
Un sommet extraordinaire de la Cédéao sera organisé pour finaliser les termes du départ des trois pays. Cette réunion devrait clarifier les détails de la rupture et établir les étapes suivantes, tout en cherchant à limiter les perturbations que pourrait entraîner ce retrait sur les relations économiques et politiques de la région.
Ainsi, cette décision marque une étape importante dans l'histoire des relations entre les pays de l'Afrique de l'Ouest, laissant place à des incertitudes sur l'avenir de la Cédéao et la coopération régionale.