Par la « force de la loi », l'Europe est confrontée au terrorisme sur la côte africaine
Le Parlement européen a convenu, lors de sa session du jeudi 17 septembre 2020, de signer un nouveau protocole de coopération en matière de sécurité au Sahel
Dans le cadre des tentatives de saper l'intensité des opérations terroristes dans la région du Sahel africain, le Parlement européen a convenu, lors de sa session du jeudi 17 septembre 2020, de signer un nouveau protocole de coopération en matière de sécurité au Sahel, en Afrique de l'Ouest et dans la corne de l'Afrique, selon lequel il permet la fourniture d'armes et d'équipements à la région, et comprend également Soutenir les forces armées des pays du Sahel et leurs forces conjointes.
Le ministre mauritanien des Affaires étrangères, Ismail Ould Cheikh Ahmed, dont son pays exerce la présidence tournante de la Communauté des pays du Sahel, a estimé que le protocole représente un "document fondateur pour un nouveau partenariat", et a exprimé dans une déclaration à l'Agence mauritanienne que son pays se félicite de la ratification européenne de cette loi indiquant qu'il "fait de grands Renforcer les liens entre l'Afrique et l'Europe".
Le ministre mauritanien des Affaires étrangères, Ismail Ould Cheikh Ahmed, a indiqué qu'après cette approbation, le texte qui mettait l'accent sur le rôle des deux parties dans la lutte contre le terrorisme avait « force de la loi » au niveau des Etats membres de l'Union européenne, comme il le disait.
Le chef de la diplomatie mauritanien a également estimé que cette nouvelle loi met en place les bases d'un nouveau partenariat plus solide, aux niveaux bilatéral et multilatéral, entre l'Europe et l'Afrique, pour relever les défis.
Selon le texte de la nouvelle loi, le paragraphe 36 du texte indique que le Parlement européen "salue et soutient l'approche globale mauritanienne, qui comprend une stratégie basée sur la dimension sociale et le développement en ce qui concerne l'approche militaire et sécuritaire".
Les Européens ont également exprimé, selon le rapport, leur solidarité avec le Niger, le Mali et le Burkina Faso, pays gravement touchés par le terrorisme, notant que la communauté internationale a accueilli la Mission des Nations Unies au Mali, la force conjointe multinationale, le Groupe des Cinq et les forces armées françaises.