La Côte d’Ivoire en effervescence avant la finale de la CAN 2024 contre le Nigeria
À la veille de la finale tant attendue de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2024, l’excitation atteint son paroxysme en Côte d’Ivoire.
Dans tout le pays, l’engouement ne cesse de croître à mesure que le dimanche soir se rapproche, où les Éléphants ivoiriens tenteront de décrocher leur troisième titre continental, chez eux, au stade Alassane-Ouattara d’Ebimpé.
Le site officiel de vente de billets a rapidement affiché complet, avec ses 60 000 places vendues. Pour les supporters désireux d’assister à cet événement historique, l’obtention de billets est devenue aussi difficile que de trouver de la drogue, selon certains commentaires sur les réseaux sociaux.
Le Comité d’organisation de la CAN (Cocan) a modifié le mode de vente des billets, les rendant disponibles uniquement en ligne, avec un système de file d’attente imprévisible. Cette décision a poussé certains à se tourner vers le marché noir, où les billets sont revendus à des prix exorbitants, parfois dix fois supérieurs à leur valeur initiale.
Malgré un début de tournoi tumultueux et une défaite cuisante contre la Guinée-équatoriale en phase de poules, l’équipe ivoirienne a su se ressaisir, éliminant notamment le Sénégal, champion en titre, en huitièmes de finale, pour finalement se qualifier pour la grande finale.
L’engouement pour les Éléphants dépasse les frontières, touchant même les Ivoiriens de la diaspora installés en France, qui cherchent désespérément à obtenir des billets pour assister à la finale dans leur pays d’origine.
Dans les rues, l’ambiance est électrique, avec des supporters affichant leur soutien à l’équipe nationale à travers des tenues floquées de slogans et des représentations de Jésus portant les couleurs de la Côte d’Ivoire.
Dans les bars et les maquis, les affaires sont florissantes, et les propriétaires s’attendent à une nuit de fête mémorable en cas de victoire. L’ensemble du pays retient son souffle en attendant le dénouement de cette épopée sportive qui pourrait laisser une empreinte indélébile dans l’histoire du football ivoirien.