Élysée: Catherine Pégard, le grand secret d’Emmanuel Macron
Catherine Pégard, 68 ans, à la tête de l’établissement public de Versailles, est atteinte par la limite d’âge. Son mandat est arrivé à échéance depuis mars 2021, mais Emmanuel Macron semble absolument vouloir la maintenir à ce poste.
Une question se pose : pourquoi tant d’obstination ? Explications.
Ce n'est pourtant pas faute de candidatures pour la remplacer. Emmanuel Macron semble absolument vouloir maintenir Catherine Pégard, 68 ans, à la tête de l’établissement public de Versailles . Après un projet de décret retoqué par le Conseil d’Etat, l’exécutif a tenté mercredi de passer par voie d’amendement au Sénat, dans un projet de loi sur les Jeux olympiques (Versailles accueillant les épreuves d'équitation), pour permettre à l’ancienne journaliste de garder son poste. Une obstination qui n'a pas porté ses fruits, écrit Europe1.
Le "fait du prince" ?
Pour Emmanuel Macron, l’intérêt n’est pas tant le château de Versailles. Selon plusieurs sources, dans l’entourage du chef de l’Etat, c’est davantage La Lanterne qui est au centre des préoccupations présidentielles. Ce pavillon de chasse, résidence du couple Macron les week-ends ou durant les vacances, se situe au fond du parc de Versailles. Et Catherine Pégard répond aux attentes du locataire de l’Élysée : discrétion, gestion des paparazzis en embuscade… La maîtresse des lieux avait déjà donné satisfaction à Nicolas Sarkozy puis François Hollande.
D’éminentes personnalités ont bien postulé pour le poste, tel que Camille Pascal, ancien conseiller de Jean Castex, ou encore Jean d’Haussonville, ancien directeur général du domaine national de Chambord, et Hervé Lemoine, directeur du Mobilier national. Mais pour le Président, hors de question à ce stade de se séparer de cette voisine arrangeante. D’où la volonté d'Emmanuel Macron de mettre en place une multitude de stratagèmes (projet de décret, amendement au Sénat) pour tenter de prolonger quoi qu’il en coûte ce mandat qui a outrepassé son délai d’expiration. Certains dénoncent le "fait du prince", ou plutôt du roi.