Telecom Italia, convoité par un fonds américain, au centre de querelles politiques
Si la Ligue de Salvini veut empêcher que Telecom Italia soit "bradé", victime de la "spéculation financière", le Parti démocrate a assuré qu'il allait "évaluer l'offre du fonds américain sans parti pris", tout en réclamant des "garanties précises".
Vivendi, premier actionnaire de Telecom Italia avec une part de 23,75%, a assuré n'avoir "aucune intention de céder sa participation" dans l'opérateur italien, sans pour autant fermer la porte à un éventuel ralliement en cas de relèvement de l'offre.
La proposition de KKR valorise l'opérateur italien à 10,8 milliards d'euros, soit 0,505 euro l'action, alors que Vivendi était entré à son capital à partir de 2015 à 1,2 et 1,4 euro par action, dont la valeur a été ramenée à 1,071 euro après dépréciations.