Champagne, harcèlement et Deschamps, Noël Le Graët dit tout
Dans la foulée de sa démission du poste de président de la Fédération Française de Football, Noël Le Graët n’a laissé le soin à personne de faire l’état des lieux.
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Le dirigeant breton a fait le tour de tous les sujets sensibles dans un long entretien à paraitre ce mercredi dans L’Equipe. Président de la Fédération Française de Football pendant 12 ans, NLG réfute la quasi-totalité des accusations à son encontre, sauf celle d’avoir peut-être effectué des erreurs de communication, notamment sa fameuse sortie sur Zinedine Zidane qui a déclenché une véritable vague hostile à son encontre. Pour le reste, Le Graët estime avoir eu une gestion parfaite et un comportement irréprochable, notamment envers les femmes. L’ancien Maire et Président de Guingamp assure ne jamais avoir eu un comportement déplacé, et être surtout victime d’un complot. Selon Foot1.
Le Graët n'a rien vu venir
« D'ordinaire, je suis assez intuitif, mais là je ne l'ai pas vu venir le coup, les coups. J'ai été naïf, ce truc m'a dépassé. Je n'avais jamais pris d'avocat avant, dans toute ma carrière, ni même déposé une plainte et aucune ne l'avait été contre moi non plus. D'ailleurs, je vous rappelle tout de même qu'à ce jour, il n'y a aucune plainte contre moi, en tout cas à ma connaissance. L’enquête pour harcèlement moral et sexuel ? Je le conteste totalement et je ne me présenterais pas devant vous si je mentais. Je n'ai jamais harcelé personne, ni moralement ni sexuellement. Je suis surpris par toute cette cabale. Je ne sais pas qui est derrière, mais je finirai par le savoir. Je n'ai rien fait de mal et j'attends de voir les suites avec mes avocats », a assuré l’ancien président de la FFF, qui a déjà pris de nouvelles fonctions au sein du bureau de la FIFA à Paris, où il a été confirmé par Gianni Infantino dans la foulée de son départ.
Une preuve que le dirigeant breton sait toujours rebondir, même s’il avoue ne pas avoir vu le coup venir sur sa démission quasiment forcée. Il estime d’ailleurs que la ministre des sports voulait tout simplement sa peau, et que les accusations d’être régulièrement ivre dans l’après-midi sont également infondées. « Cela m'arrive, avec mes amis ou mes collaborateurs, notamment quand une équipe de France gagne ou que j'ai pu signer un gros contrat à la FFF. Et alors ? Je connais beaucoup d'hommes et de femmes qui boivent du champagne… », a livré celui qui s’est entretenu avec Emmanuel Macron dans la journée de lundi, certainement pour mettre au point un départ sans esclandre.