Championnes de France : Eugénie Le Sommer donne la victoire à Lyon dans un Classique animé contre le PSG
En clôture de la deuxième journée, les championnes de France en titre ont battu leurs grandes rivales, dimanche, dans ce sommet du championnat (1-0).
Trois semaines après sa victoire dans le Trophée des championnes, l'Olympique lyonnais a de nouveau remporté le Classique de D1 Arkema contre le Paris Saint-Germain (1-0), dimanche 1er octobre. Un succès qui porte la marque de l'inévitable Eugénie Le Sommer, unique buteuse d'une partie pourtant animée.
Alors que l'enjeu tétanise généralement les débats dans ces affiches au sommet du football féminin français, ceux-ci ont été largement plus ouverts. Une conséquence logique de l'instauration de playoffs en fin de saison entre équipes du top 4. De quoi ravir les plus de 16 000 spectateurs d'un Parc des Princes guidés en tribunes par un virage Auteuil au rendez-vous.
Bacha active, Le Sommer décisive
Dans une entame à l'avantage des Parisiennes, Selma Bacha a permis aux Fenottes de ressortir, cassant des lignes par ses longues courses de l'aile à l'axe. Buteuse sur une séquence similaire contre le Portugal avec les Bleues, la latérale a allumé la première mèche de loin, forçant Constance Picaud à repousser sa tentative sur le poteau (17e).
C'est d'ailleurs sur un coup franc qu'elle a botté que Damaris Egurrola a pu offrir l'ouverture du score à Eugénie Le Sommer d'une subtile remise de la tête (20e, 1-0). Vainqueures de 27 des 28 précédents Classiques où elles ont marqué en premières, les Lyonnaises sont ensuite parvenues à conserver le score, à défaut de doubler la mise sur un nouveau coup de casque de la Néerlandaise (58e).
Une défaite mais des promesses à Paris
Pour de nombreux suiveurs, ce choc arrive d'ailleurs trop tôt, alors que la récente trêve internationale a montré que les joueuses manquaient encore de rythme en ce début d'exercice post-Coupe du monde. Avec un changement de coach et de nombreuses recrues à intégrer dans son schéma de jeu, le PSG devait également être de cet avis, mais cela ne s'est pas franchement vu.
Certes, les vice-championnes de France se sont inclinées pour la première de Jocelyn Prêcheur, propulsé entraîneur principal jeudi après le départ de son père, Gérard. Pour autant, les débuts de l'attaquante malawite Tabitha Chawinga - arrivée en prêt en provenance de Wuhan - ont été prometteurs. Si Grace Geyoro s'est procuré les occasions les plus franches (23e, 32e), la meilleure buteuse de Serie A avec l'Inter l'an passé a fait planer le danger sur la cage adverse avec sa vitesse, bien imitée par Sandy Baltimore sur l'autre flanc.