En Chine, Blinken réaffirme que les États-Unis ne soutiennent pas «l'indépendance de Taiwan»
En visite pour maintenir la communication entre la Chine et les États-Unis et ainsi éviter un conflit, le secrétaire d'État s'est entretenu avec le dirigeant chinois avant de rentrer au pays.
Le président chinois Xi Jinping a rencontré le secrétaire d'État américain Antony Blinken ce lundi 19 juin. La rencontre s'est déroulée au deuxième et dernier jour de cette visite destinée à apaiser les tensions entre les deux grandes puissances.
Cet entretien intervient après une rencontre dans la matinée avec Wang Yi, le plus haut responsable du Parti communiste chinois (PCC) pour la diplomatie. Outre la très épineuse question des liens entre les États-Unis et Taïwan, île revendiquée par Pékin et au cœur des différends entre les deux puissances, les relations bilatérales restent tendues sur un grand nombre de dossiers.
La Chine a promis de ne pas fournir d'armes à la Russie
Antony Blinken a déclaré que la Chine avait renouvelé sa promesse de ne pas envoyer d'armes à la Russie pour sa guerre en Ukraine. «Nous, ainsi que d'autres pays, avons reçu l'assurance de la part de la Chine qu'elle ne fournit pas et ne fournira pas d'aide létale à la Russie
pour une utilisation en Ukraine», a-t-il déclaré.«Nous n'avons pas vu de preuve qui contredise cela. Ce qui continue de nous inquiéter, en revanche, c'est la possibilité que des entreprises chinoises fournissent de la technologie à la Russie que cette dernière puisse utiliser pour poursuivre son agression en Ukraine», a-t-il ajouté. «Nous avons demandé au gouvernement chinois d'être très vigilant à ce sujet».
Le secrétaire d'Etat américain a précisé que les promesses de Pékin avaient été réalisées «dans les dernières semaines» et pas uniquement à l'occasion de sa visite.
Pas «d'intérêt de fournir à la Chine des technologies qui pourraient être utilisées contre nous», affirme Blinken
Au nom de questions de sécurité, les Etats-Unis ont mis en place ces dernières années plusieurs mesures pour restreindre l'accès des entreprises chinoises à certaines technologies américaines ou compliquer leur fabrication de semi-conducteurs de pointe. Mais Washington ne cherche pas à «enrayer» le développement économique chinois, a assuré lundi Antony Blinken.