Le clash avec Nasri fait le buzz, Benzema règle le problème
A l'approche de la fin du Ramadan, qui aura lieu le 21 avril, le débat est toujours présent. Il se porte notamment sur les performances des joueurs et les décisions des entraineurs pendant cette période.
Consultant sur Canal+, Samir Nasri n’a pas sa langue dans la poche et cela a tendance à plaire aux suiveurs des soirées européennes sur Canal+. Mais récemment, un échange houleux a eu lieu sur la chaine cryptée à propos du sujet délicat qu’est le Ramadan. Dans cette période de jeûne pour les Musulmans, les avis divergent concernant le football de haut niveau. Certains entraineurs comme Antoine Kombouaré ont prévenu qu’ils mettaient de côté les joueurs qui ne s’alimentaient pas le jour des matchs, pour des raison de santé. D’autres regrettent que les arbitres n’arrêtent pas les rencontres comme en Premier League pour permettre aux joueurs qui effectuent le Ramadan de rompre le jeûne au moment opportun. Enfin, la polémique autour des propos de Christophe Galtier serait aussi liée aux joueurs qui ne sont pas considérés comme à 100 % pendant ce mois sacré de l’Islam, selon foot01.
Un vaste débat qui a mis en désaccord Samir Nasri et Philippe Carrayon, le journaliste de Canal+. L’ancien joueur de Manchester City estimant que la religion était de la sphère privée, et ne devrait pas s’inviter dans les débats sur le football, sauf si cela jouait sur la performance. Et pour le milieu de terrain, ce n’est pas le cas, lui qui expliquait parfois être encore meilleur pendant la période du Ramadan. De quoi créer une polémique sur la religion et le sport. Sur C8, le journaliste de Canal+ a donc pris la parole pour revenir sur ce débat assez houleux qui a beaucoup fait réagir.
Et pour Philippe Carrayon, cela relève surtout du choix de l’entraîneur qui doit faire face à ces situations, car les joueurs sont bien souvent toujours aussi performants. L’exemple de Karim Benzema ayant souvent été mis en avant, l’attaquant français du Real Madrid était impérial en ce moment. « C’est une question intime et personnelle le Ramadan, sauf qu’à un moment donné dans la spécificité du sport de haut niveau, cela devient un engagement professionnel aussi. Benzema est un très bon exemple de très bonne gestion du Ramadan. Il y a des joueurs, avec leur talent et leur expérience, qui savent gérer parfaitement tout cela, sans qu’il n’y ait aucune conséquence sur leur performance. Il y a même des joueurs, nous a dit Samir Nasri, qui d’une certaine façon en jeunant, sont portés d’une certaine façon par la foi. Cela me va très bien tant que le résultat est positif, je n’ai aucun problème. Mais ce n’est pas moi qui juge, ce sont les entraineurs qui gèrent ces problématiques », a souligné le journaliste de Canal+, qui tient à faire savoir que pour les entraîneurs habitués à la préparation minutieuse des matchs, le fait de ne pas boire et ne pas manger avant les rencontres est perçu comme un problème pouvant nuire au rendement.