Climat/Cameroun : 300 M$ pour des infrastructures climato-résilientes
À la lumière du climat critique auquel le monde est confronté ; La Banque mondiale soutient l’action climatique au Cameroun.
Le Conseil d’administration du groupe de la Banque mondiale valide un prêt de 300 millions de dollars en faveur du Cameroun. Ce financement est destiné au renforcement des capacités locales et la construction d’infrastructures résilientes aux chocs climatiques.
L’institution financière internationale accorde un prêt de 300 millions de dollars à ce pays d’Afrique centrale à travers sa filiale, l’Association internationale de développement (IDA). Le prêt est destiné au financement du Projet pour la gouvernance locale et la résilience des communautés. Cette initiative du ministère camerounais de la Décentralisation et du Développement local vise à renforcer les capacités et la résilience des collectivités locales.
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« Nous savons que la fragilité et la pauvreté sont exacerbées par les difficultés accrues engendrées par les aléas naturels et les changements climatiques. Ces phénomènes ont de graves conséquences pour les communautés les plus vulnérables de toutes les régions, qui doivent faire face à la détérioration, la destruction ou la perte de leur habitat, de leurs moyens de subsistance et de leurs cultures », affirme Abdoulaye Seck, le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun.
Et les aléas climatiques impactent le développement des villes au Cameroun. En août 2020, des pluies diluviennes ont causé l’effondrement du pont de Palar. D’une importance capitale dans la région de l’Extrême Nord, ce pont situé sur la route nationale N° 1 reliait Maroua à Kousseri, une ville située à la frontière entre le Cameroun et le Tchad. Pour réduire l’impact de ce phénomène qui s’exacerbe avec le réchauffement de la planète, le gouvernement camerounais prévoit une série de réalisations.
Il s’agit notamment de la construction et de la réhabilitation d’infrastructures régionales dans plusieurs communes. Selon le gouvernement camerounais, les investissements prioritaires à financer s’appuieront sur le Plan de développement régional (PDR). La plupart des initiatives du projet tourneront autour du renforcement des capacités communautaires, notamment à travers la création de Comités de développement local.