Coupe du Monde 2022 : Didier Deschamps accuse le coup en conférence de presse
Après une défaite amère pour la France, Didier Deschamps paraissait abattu sur la pelouse du stade de Doha .
Il répond à quelques questions en conférence de presse juste après le match .
Cet article est tiré d'ouest france..
Quel est votre sentiment après être passé par tant d’émotions ?
Dans l’analyse du match, pendant 70 grosses premières minutes il n’y a pas eu de match. L’adversaire avait beaucoup d’énergie, plus d’agressivité, nous moins pour différentes raisons probablement, avec plusieurs joueurs importants… On est revenu de nulle part alors que le scénario était compromis, ce qui donne encore plus de regrets.
Je félicite cette équipe d’Argentine qui a mis beaucoup de qualités, de la roublardise aussi même si je ne veux pas leur enlever le mérite de cette victoire. Il y a beaucoup d’émotions, et c’est cruel à la fin, avec ces tirs au but. Avec les entrées de jeunes joueurs, leurs qualités, on a fait ce qu’il fallait pour se donner le droit de rêver, mais le rêve ne s’est pas concrétisé.
Allez-vous continuer à la tête des Bleus en 2023 ?
(Léger sourire) Vous n’êtes pas les premiers à me poser cette question. Même si le résultat avait été inverse, je n’aurais pas donné ma réponse. Là, je suis très triste pour mes joueurs et le staff. J’aurai rendez-vous avec le président Le Graët en début d’année, et vous le saurez après.
Aviez-vous des joueurs affaiblis par le virus, certains éléments vont ont-ils mis des bâtons dans les roues sur la préparation de ce match ?
C’est l’ensemble du groupe qui a subi cette situation, qu’on a essayé de gérer au mieux. L’impact psychologique ou physique pour certains, je ne sais pas, mais je n’avais pas la moindre inquiétude par rapport aux joueurs qui avaient commencé le match.
Après, il y a l’enchaînement des matches, un jour de moins de récupération par rapport à notre adversaire, peut-être que ça rentre en ligne de compte, mais ce ne sont pas des excuses. On n’a pas eu le dynamisme nécessaire, pendant une grosse heure.
Jusqu’aux changements…
On manquait de fraîcheur, après je ne veux pas culpabiliser Ousmane (Dembélé, remplacé dès la 40e minute par Kolo Muani) et Olivier (Giroud, remplacé au même moment par Thuram) qui en avaient fait beaucoup pour qu’on arrive jusque-là.
Je n’ai pas attendu la mi-temps, car on n’allait pas y arriver. On n’avait pas toutes nos capacités athlétiques et c’est arrivé là, sur ce match….
Il fallait secouer le cocotier et faire en sorte d’inverser la tendance. En foot tout peut aller très vite, tout est possible, je le leur avais rappelé, et ils s’en sont rendu compte. On a fait ce qu’il fallait ensuite, mais cela n’a pas suffi.
Qu’avez-vous pensé de l’arbitrage de M. Marciniak ?
J’espérais que vous ne me poseriez pas la question… Il faut que je fasse attention à ce que je dis. Il aurait pu être pire, meilleur, je vous laisse juger. Avant ce match, je peux dire que l’Argentine n’avait pas été malheureuse, mais je ne surtout pas que l’on pense que je leur enlève leur mérite. J’ai discuté après le match avec une personne de l’arbitrage, je ne vais pas rentrer dans les détails. C’est comme ça.
Quant à Kylian Mbappé, il a pourtant inscrit un triplé incroyable, cela n’était plus arrivé depuis 1966…
C’est la Coupe du monde des records, et Kylian a marqué de son empreinte cette finale, mais pas l’empreinte qu’il voulait au final, d’où son immense tristesse. Comme tous les joueurs.
Nous rapporte ouest france .