Contraste stylistique à la Fashion Week de Paris : entre élégance futuriste et chic bohème

Ce lundi, la Fashion Week de Paris a été marquée par deux univers stylistiques distincts : l’audace futuriste de Louis Vuitton sous la direction de Nicolas Ghesquière et l’élégance bohème de Zimmermann. Deux visions du luxe qui ont captivé le public.
Louis Vuitton : un voyage avant-gardiste en gare imaginaire
Nicolas Ghesquière a une fois de plus transporté Louis Vuitton dans un voyage stylistique audacieux. Installé à côté de la Gare du Nord dans un décor évoquant une gare imaginaire, le créateur a présenté une collection à la croisée du futurisme et du sportswear, intégrant des matières techniques et un brin d’humour subtil.
Sous les yeux d’un public de 400 invités, dont Brigitte Macron et une pléiade d’actrices proches du créateur – Saoirse Ronan, Alicia Vikander, Léa Seydoux, Jennifer Connelly et Emma Stone – Ghesquière a dévoilé une série de silhouettes audacieuses. Des shorts en cuir en forme de lotus aux imperméables transparents, en passant par des combinaisons en latex superposées à des chemises en velours rouge, la collection a multiplié les contrastes. Le soir venu, les robes évoquaient des armures de samouraï, tricotées sur des jupons plissés façon mille-feuille.
Dans un décor évoquant l’effervescence d’une gare parisienne, les mannequins semblaient prêts à embarquer pour une destination inconnue. Les sacs et accessoires, pièces maîtresses du show, se sont imposés comme des objets de désir : étuis à violon en imprimé Damier, sacs monogrammés noués à la taille ou bottes Chelsea aux semelles imposantes.
« Recréer l’atmosphère vibrante d’une gare parisienne, où des histoires se croisent le temps d’un instant fugace », a expliqué Nicolas Ghesquière. Mission accomplie, avec une collection qui restera parmi ses plus marquantes pour la maison.
Zimmermann : une parenthèse bohème au Petit Palais
À l’opposé du dynamisme urbain de Vuitton, la maison Zimmermann a offert une vision enchanteresse du chic bohème dans le cadre somptueux du Petit Palais. La marque australienne, qui s’est imposée comme une référence de la féminité moderne, a livré une collection aux accents romantiques, conjuguant élégance et légèreté malgré la fraîcheur parisienne.
Dans ce cadre raffiné, Zimmermann a célébré une mode poétique, imprégnée de douceur et de raffinement, offrant un contraste saisissant avec l'énergie futuriste de Louis Vuitton.