COP 27 : Des Leaders africains insistent sur l'aide des pays développés
Lors de leurs interventions aux travaux de la 27ème Conférence des parties à la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 27).
les dirigeants africains ont notamment insisté sur le financement de l’adaptation dans les pays en développement, en plus de la transition vers l’énergie renouvelable et la réalisation de la neutralité carbone.
Bien que les pays en développement contribuent à des taux faibles aux émissions et au réchauffement climatique, ils restent les plus affectés par les effets des changements climatiques, ont-ils noté, ajoutant que ces pays ne ménagent pas d’efforts pour limiter les émissions et lutter contre les répercussions du changement climatique,selon afrimag.
“Les pays africains soutiennent une transition verte juste et équitable”
Dans ce sens, le Président Sénégalais Macky Sall, Président en exercice de l’Union africaine (UA), a insisté sur la nécessité d’œuvrer pour sauver la planète terre, en se référant à l’Accord de Paris, notant que le financement réservé aux pays en développement, qui s’élève à 100 milliards de dollars, n’est plus suffisant et a besoin d’une revalorisation, en vue d’atteindre les objectifs escomptés,selon afrimag.
La COP 27 est une occasion pour réaliser une transformation historique, a soutenu Macky Sall, relevant que les pays africains soutiennent une transition verte juste et équitable, bien qu’ils n’aient contribué que de 4% aux émissions des gaz à effet de serre.
L’Afrique est présente à Charm El-Cheikh pour participer avec responsabilité dans le sauvetage de la planète, a-t-il poursuivi, affirmant la détermination des pays du continent à interagir et travailler avec l’ensemble des partenaires pour que cette conférence ne se transforme pas en un simple sommet de plus,selon afrimag.
Pour sa part, le Président gabonais Ali Bongo Ondimba a expliqué que la COP 26 tenue à Glasgow en Ecosse, a montré les écarts importants entre la planification et la mise en oeuvre, soulignant l’impératif de combler ces écarts.
Il est temps pour le monde de respecter ses engagements dans le soutien des politiques climatiques des pays en développement à hauteur de 100 milliards par an, a relevé le Président gabonais, notant que son pays, à l’instar de nombreux pays en développement, a besoin d’un financement important pour s’adapter aux changements climatiques et renforcer ses efforts visant à réaliser la neutralité carbon,selon afrimag.