Économie
COP28 : Les majors pétroliers toujours au dessus des résolutions
357 millions de tonnes de gaz à effet de serre sont produits annuellement des gaz torchés, liés à toute opération d’extraction de pétrole, de gaz ou de charbon
Les premiers à être pointé du doigt à chaque sommet du Climat, les entreprises pétrolières, figurant parmi les plus grands pollueurs de la planète, ne semble reculer devant rien.
A la veille du Sommet mondial annuel du Climat la COP28, qui aura lieu du 30 novembre au 12 décembre à Dubaï aux Emirats Arabes Unis, l’industrie des énergies fossiles sera à nouveau questionnée d’autant plus que leurs champs brûleraient des rejets de gaz en permanence.
357 millions de tonnes de gaz à effet de serre sont produits annuellement des gaz torchés, liés à toute opération d’extraction de pétrole, de gaz ou de charbon. Cette quantité équivaut à plus de quatre-vingt-dix centrales au charbon, illustre un article d’Ouest-France.
Les Emirats-Arabes Unis, pays hôte du Sommet sur le Climat, font partie des pays pollueurs, car producteur des énergies d’origine fossiles. Les rejets de gaz torché Sur l’île de Das, située dans le golfe persique au large d’Abou Dabi, seraient de 157 millions de m³ de gaz en 2002, selon les experts finlandais du Centre de recherche sur l’énergie et l’air pur (Crea).
En dépit du développement des énergies renouvelables, le pétrole et le gaz assurent aujourd’hui 53 % de la consommation énergétique mondiale alors qu’il faut, tout comme pour le charbon (26 %), ramener à zéro leur impact climatique au cours des vingt-cinq prochaines années.
Les entreprises pétrolières s’inscrivent dans l’objectif international de la COP21 qui est celui de réduire les émission de gaz à effet à hauteur de 1,5 °C, et se sont également engagées à être « ZEN » (zéro émissions nettes) en 2050. Cependant, chacune semble avoir sa propre perception de la neutralité carbone.