Coronavirus : tout ce qu'il faut savoir sur le variant chinois BF.7
Alors que la Chine a abandonné sa politique zéro Covid début décembre, le nombre de cas de Coronavirus explose aujourd'hui.
Si les autorités ont décidé de ne plus publier les statistiques épidémiques, The Financial Times et Bloomberg avancent le chiffre de 250 millions durant les vingt premiers jours de décembre, soit 12,4 millions de personnes contaminées par jour.
Cette hausse vertigineuse aurait une origine : un sous-variant d'Omicron, le BF.7.
Bien qu'ayant 90,2% de sa population complètement vaccinée, le pays du milieu aurait beaucoup de mal à immuniser ses aïeux.
En effet, un tiers des Chinois de 80 et plus n'est toujours pas pleinement vacciné, d'après Sciences et Avenir, rapporte RTL.
Le BF.7 a été repéré pour la première fois en Europe, le 13 mai dernier, en Belgique, et s'est répandu aux quatre coins du monde, dont la France.
Selon l'outil Cov-Spectrum - regroupant les données liées aux souches des virus sur le plan international - la part de ce sous-variant dans les séquençages en France, est en net recul.
Le 17 octobre dernier, à son plus haut niveau, celui-ci représentait 10,78% des séquençages du pays, contre 0,99% au 12 décembre.
Quels sont ses symptômes ?
Les symptômes du BF.7 seraient similaires aux autres sous-variants. "Les patients peuvent avoir de la fièvre, de la toux, des maux de gorge, un écoulement nasal et de la fatigue", explique Li Tongzeng de l'hôpital Xiaotangshan de Pékin, citée par le Global Times.
Et de compléter : "Une minorité de personnes peut également ressentir des symptômes gastro-intestinaux comme des vomissements et de la diarrhée".
Quant à la gravité de cette maladie, un rapport de Santé publique Ontario, datant d'octobre dernier, a estimé que les risques restent, pour l'heure, inconnus.
En France, des tests à la frontière ?
Le 8 janvier 2023, la Chine a annoncé lever la quarantaine obligatoire à l'entrée de son territoire.
Par ricochet, la réouverture de ce pays au monde et la reprise de l'activité touristique laissent craindre une nouvelle hausse des contaminations. Mardi, le Japon a été le premier pays à réagir en annonçant le retour des tests Covid-19 aux personnes en provenance de la Chine. Idem pour l'Italie.