Corps retrouvé dans une valise à Paris : des surprises choquantes sur la victime
Corps retrouvé dans une valise à Paris : des surprises choquantes sur la victime
Ce crime a été découvert par coïncidence… Alors qu’ils intervenaient pour un simple feu de poubelle dans le XIIe arrondissement, des pompiers ont découvert samedi soir au pied du pont d’Austerlitz le cadavre d’un homme en plusieurs morceaux.
Par définition, les scènes de crime, du moins celles où l’on découvre un cadavre, sont toujours macabres. Mais celle-ci l’est sans doute encore un peu plus que les autres. Est-ce lié à la proximité de la morgue ? À l’odeur pestilentielle qui remonte jusqu’au pont d’Austerlitz ? Aux ordures disséminées dans ce « no man’s land » fréquenté seulement par les sans-abris ?
Un cadavre démembré a été retrouvé ce samedi soir en contrebas du pont d’Austerlitz (Paris, XIIe), comme l’a révélé Actu17. Le corps se trouvait dans une valise qui venait d’être incendiée. C’est ce qui a du reste provoqué l’intervention des pompiers. Selon nos informations, il s’agit d’un « homme adulte » à qui il manquait « des membres supérieurs et inférieurs ». « Le corps était au complet, mais en plusieurs morceaux », précise ce dimanche après-midi une source proche de l’affaire, rapporte le Parisien.
Le Parquet de Paris ouvre une enquête
Le parquet de Paris, qui a ouvert une enquête pour homicide volontaire et l’a confiée à la brigade criminelle, nous a indiqué ce dimanche matin que le cadavre n’était « pas identifié à ce stade ».
« C’est quasiment le cas », nous souffle toutefois une autre source. L’autopsie, qui a eu lieu ce dimanche après-midi juste à côté, quai de la Râpée, à l’Institut médico-légal, a permis de déterminer les causes de la mort. Selon nos informations, la victime a été tuée à mains nues. De multiples lésions ont été constatées. Autre enseignement du travail du légiste : la victime était tétraplégique.
Un individu non identifié retrouvé calciné
Toujours selon une source policière, le corps retrouvé dans la valise est calciné et a été amputé des bras et des jambes. Deux tiges métalliques appartenant à une poignée de valise, ainsi qu'un amas non identifié, ont été retrouvés à proximité.
Attaque meurtrière sur un immeuble en Russie
Pour le moment, l'individu n'a pas été identifié. Les enquêteurs ne savent pas non plus s'il s'agit d'un homme ou d'une femme. Des analyses sont en cours.
Un homme placé en garde à vue
Dimanche 12 mai, un homme âgé de 34 ans se présente aux services de police aux alentours de 8h50 en indiquant être l'auteur des faits, a appris BFMTV de source judiciaire. Il est placé en garde à vue pour "homicide volontaire" et doit être entendu par les enquêteurs.
Un vari choc… Une information qui accrédite les aveux qui auraient été faits par l’homme placé en garde à vue dans le cadre de cette affaire. Selon la radio Europe 1, l’individu se serait présenté de lui-même au commissariat de la Défense (Hauts-de-Seine) ce dimanche matin afin de déclarer sa responsabilité dans la mort d’un homme handicapé dont il était l’auxiliaire de vie et avec qui il aurait eu un différend.
Il est 22 heures quand un membre de la Protection civile, qui s’apprête à prendre sa permanence de nuit dans cette antenne située sur le secteur, remarque en bas un « feu de détritus » au pied du pont. Il appelle les pompiers. Les secouristes se rendent sur place et éteignent sans aucune difficulté ce petit incendie. Cela ne prend que quelques secondes. Et c’est là qu’ils découvrent la présence d’un corps à l’intérieur de la valise fondue.
« Il n’y a que nous ici », s’étonne un SDF
Le magistrat du parquet se rend sur place à son tour. Il saisit le service criminel spécialisé dans les mystères. Les experts de la scientifique relèvent un maximum d’indices. Des policiers remarquent aussi la présence d’un « coran ouvert à la première page » et d’une casquette noire tout près du corps. Pas sûr du tout qu’il y ait un rapport avec l’affaire. Ce dimanche matin, le livre et le couvre-chef se trouvaient toujours sur les lieux. Ce qui laisse à penser qu’ils n’ont aucun intérêt pour l’enquête. Il reste aussi des gants en latex bleu et des traces de suie le long du mur du pont où un portrait de la communarde Louise Michel a été dessiné au pochoir.
Ce renfoncement au pied du pont d’Austerlitz, où la valise a été déposée, est difficilement accessible aux piétons. Il faut longer les quatre voies menant au périphérique ou à l’autoroute A4. Et encore, le trottoir est très étroit. De l’autre côté du pont, l’endroit n’est fréquenté que par des SDF. Ce dimanche matin, l’un d’entre eux est en train de se rouler une cigarette. « Il n’y a que nous ici, s’étonne-t-il. Un corps dans une valise ? Vous me faites froid dans le dos, là. Non, on n’a rien vu. Pourtant je suis là depuis samedi après-midi… Si ce n’est pas malheureux une telle découverte à quelques mois des Jeux olympiques », grimace le sans-abri apparemment très soucieux de l’image de la capitale.