Coup de tonnerre ! Stade de France à vendre
C'est une information qui risque de beaucoup faire parler ! Et si le Stade de France devenait le stade... de la FIFA ?
À en croire les informations du journal l'Équipe, cette possibilité, si surprenante qu'elle soit sur le papier, pourrait bien devenir une réalité. Actuellement, l'écrin appartient au domaine public de l'État français.
Et si la FIFA dément son intérêt auprès du quotidien, le journal croit savoir que le sujet a été évoqué lors d'un dîner entre Emmanuel Macron, le président de la République, et Gianni Infantino, le patron de la FIFA, mais cela est loin d'être une mince affaire.
Le Graët au coeur de l'affaire
Le stade, qui appartient à l'État, est géré par un un consortium entre Vinci et Bouygues. La concession prend fin au mois de juin 2025, et l'État devait lancer un appel d'offres dès ce mois de février. Tout cela devrait avoir lieu dans les jours qui arrivent, et Amélie Oudéa-Castera en sera en charge. C'est le boss de la FIFA qui a soumis cette possibilité à... Noël Le Graët, l'ancien président de la FFF qui a démissionné ce mardi, qui mais qui conserve un rôle auprès de l'instance régissant le football mondial.
Et c'est donc lui qui va pouvoir directement travailler sur cet épineux dossiers dans les jours et semaines qui arrivent.
La FIFA, qui ne possède actuellement pas de stade, pourrait en profiter pour avoir un pied à terre pour ses différents matchs de gala, des matchs pour les pays n'ayant pas d'enceintes de très haut niveau ou encore la Coupe du Monde des Clubs.
600 millions d'euros ?
Pour autant, cette possibilité interroge plusieurs points, notamment les matchs de l'équipe de France de rugby, la forme de la cession (vente pure, nouvelle concession comme par le passé...). Comme l'explique le journal, le prix du Stade de France pourrait être de l'ordre de 600 millions d'euros, plus 300 à 400 millions pour diverses rénovations. Pour imaginer cela, il faut pouvoir déclasser le bâtiment du domaine public, ce qui nécessite un "long processus réglementaire".
