Covid-19: tout ce qu'il faut savoir sur "BA.2.86", ce nouveau variant inquiétant
Un nouveau variant, dénommé "BA.2.86", est surveillé par l'OMS et les autorités sanitaires américaines.
Plus d'une trentaine de mutations de ce nouveau variant ont conduit l'institution onusienne à le placer "sous surveillance".
Toutefois, ses potentielles conséquences demeurent pour le moment inconnues.
Un nom plus simple à retenir ne lui pas a pas encore été attribué, mais le variant "B.A.286" suscite pourtant déjà l'intérêt des autorités sanitaires du monde entier.
L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l'agence de santé publique américaine (CDC) ont annoncé surveiller l'évolution de cette nouvelle mutation du virus du Covid-19, pour le moment détectée aux États-Unis, au Danemark et en Israël.
L'OMS a décidé de classer de nouveau variant "dans la catégorie des variants sous surveillance en raison du très grand nombre (supérieur à 30) de mutations du gène Spike qu'il porte", écrit l'organisation onusienne dans un bulletin épidémiologique consacré à la pandémie de Covid-19.
Cette protéine Spike est justement celle qui permet qui permet au SARS-CoV-2 de pénétrer les cellules d'un humain, et donc de le contaminer.
Les caractéristiques de BA.2.86 pas encore connues
"L'impact potentiel des mutations BA.2.86 sont actuellement inconnues et font l'objet d'une évaluation minutieuse", précisent les CDC. L'institution souligne une nouvelle fois l'importance de continuer à surveiller, à séquencer et à notifier les autorités compétentes pour obtenir une vision exacte et d'ensemble de la pandémie de Covid-19.
De nombreuses recherches doivent donc être mises en œuvre pour déterminer précisément les caractéristiques de ce nouveau variant et les conséquences qu'il pourrait avoir.
Dans tous les cas, la surveillance du "BA.2.86" n'incite pas forcément à l'inquiétude, car l'OMS surveille déjà sept autres variants. Trois autres mutations sont qualifiées "d'intérêt" par l'organe, donc susceptibles de remplacer la version dominante du virus actuellement en circulation, sans pour autant que leurs conséquences n'aient nécessairement d'incidence sur la gravité ou non de la maladie, rapporte l'AFP.