Crise des visas : l’Algérie rappelle son ambassadeur à Paris pour «consultation »
L'ambassadeur d'Algérie en France, Mohamed-Antar Daoud a été rappelé pour consultation, a indiqué l’Agence « APS » qui a cité une source de la Présidence de la République.
Le communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères, dont "Al-Ain News" a obtenu copie, exprimait "la surprise de l'Algérie de ne pas avoir été consultée par la partie française avant de prendre la décision", ajoutant que la décision "affectait négativement le flux du mouvement" de ressortissants algériens en France.
La tension ne descend pas. L’Algérie a annoncé, ce samedi, rappeler son ambassadeur à Paris pour « consultations ». Une manière, dans le langage de diplomatique, de montrer sa « colère ». « L’Algérie rappelle son ambassadeur à Paris pour consultations et un communiqué sera diffusé sur le sujet », a indiqué la télévision publique en citant un communiqué officiel de la présidence algérienne.
La décision de l’Algérie fait suite à la décision de la France de réduire drastiquement l’octroi des visas : par deux pour l’Algérie et le Maroc, de 30 % pour la Tunisie. « Une mesure drastique, inédite, mais nécessaire », avait assumé Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement. L’exécutif pointe du doigt la responsabilité des trois pays, qui « n’acceptent pas de reprendre des ressortissants que nous ne souhaitons pas et ne pouvons pas garder en France », avait-il justifié sur Europe 1.