Crise sanitaire : l’appel à l’aide des agents en charge des contrôles bagages et passagers dans les aéroports
« Nous avons mis trois mois pour faire comprendre aux pouvoirs publics que nous étions autant impactés que les compagnies aériennes et nous avons finalement pu intégrer la liste S1bis des entreprises aidées».
«Mais pour être indemnisé dans cette liste, il faut justifier d’une perte de chiffre d’affaires d’au moins 80 %, et pour ma part, il a chuté de 78 % », se désole Jean-Baptiste Thélot, qui dirige ICTS et ses 2 400 salariés.
Le Syndicat des entreprises de sûreté aéroportuaire réclame donc un aménagement par l’Etat du dispositif d’APLD. « Tout l’écosystème aéroportuaire, oublié des aides, soutient la même demande, fait valoir Jean-Baptiste Thélot. Le catering (NDLR : les sociétés de repas), les loueurs de voitures, les boutiques, les entreprises de ménage, l’assistance au sol… Cela représente 300 000 emplois. » 300 000 emplois, qui dépendent directement du trafic aérien, dont les experts estiment qu’il retrouvera son niveau d’avant-Covid en 2024. Au mieux